La réaction de la communauté internationale serait différente si Ebola avait sévi en Europe ou en Amérique (président Kenyatta)

Santé

Publié le mardi 16 septembre 2014 | Agence de Presse Africaine

© AFP par DOMINIQUE FAGET
Les Médecins Sans Frontières mettent en place l`équipement de protection contre le virus de la fièvre d`Ebola
Hôpital Elwa à Monrovia (Libéria)

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Nairobi (Kenya) - Le président Kenyan, Uhuru Kenyatta a appelé mardi à des efforts concertés contre le virus Ebola, affirmant que la réaction mondiale à cette maladie mortelle n'aurait pas été la même si elle avait sévi en Europe ou en Amérique.

S'exprimant lors d'une table ronde regroupant des chefs d'Etat et de gouvernement à Malabo, la capitale équato-guinéenne, Kenyatta a déclaré que le temps est venu pour les dirigeants africains de rechercher des solutions locales au problème du continent.

Il a ajouté que la réponse globale à l'épidémie d'Ebola est une sonnette d'alarme pour que les dirigeants africains s'associent et mettent de côté des ressources pour relever les défis de santé auxquels le continent est confronté.

Il a exhorté les dirigeants africains à travailler dans la solidarité pour faire face et relever les défis du continent, notamment les problèmes de santé et de sécurité.

''Que ce soit le terrorisme ou Ebola, le problème ne sera résolu que quand nous commencerons à réunir nos propres ressources en tant que continent. Alors et seulement alors, nous serons en mesure de trouver nos propres solutions'', a souligné le président Kenyatta.

Il a déploré le fait que la plupart des pays africains aient réagi dans la panique immédiatement après l'apparition du virus Ebola, assurant que le Kenya va bientôt lever l'interdiction des vols vers les pays ouest-africains touchés par l'épidémie d'Ebola.

JK/abj/lb/cat/APA

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