La Journée internationale pour la protection de la couche d’ozone commémorée ce mardi à Lomé, a été marqué par l’engagement des acteurs impliqués dans la lutte contre la dégradation de cette couche, de partir en guerre contre l’utilisation des substances qui appauvrissent la couche d’ozone, a constaté un reporter de l’Agence Afreepress.
Placée sous le thème : « Protection de la couche d’ozone, la mission se poursuit », cette journée entend marquer un nouveau départ pour une prise de conscience des acteurs impliqués dans le processus d’élimination des substances appauvrissant la couche d’ozone (SAO), afin de relever les défis liés à l’utilisation des Hydro chlorofluorocarbones, HCFC.
« Nous sommes à un moment où l’on doit penser au remplacement des Hydro chlorofluorocarbones (HCFC). Pour ce faire, il faut promouvoir l’utilisation des gaz naturels à savoir l’Ammoniac et les Hydrocarbures en gros, afin de protéger du mieux que nous pouvons notre couche d’ozone », a indiqué le professeur Komla Sanda, consultant en sécurité chimique.
Ce dernier a cependant insisté que « l’usage de ces gaz n’est pas sans danger parce qu’au-delà du fait qu’ils protègent la couche d’ozone et le climat, leur manipulation est délicate puisqu’ils sont toxiques et inflammables ».
Le directeur de cabinet du Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières, Tokoro Adjignon représentant le ministre de tutelle, a pour sa part fait appel « au civisme et au comportement citoyen des frigoristes dont les activités quotidiennes sont en relation avec la protection de la couche d’ozone ».
Pour l’heure, il est question d’une mobilisation pour enrayer l’appauvrissement rapide de a couche d’ozone atmosphérique qui protège la Terre des rayonnements nocifs provenant de l’espace puisque la couche d’ozone « a de bonnes chances de reconstituer dans les prochaines décennies et parvenir à l’élimination totale des HCFC en 2030 ».