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Les douaniers du Togo veulent déclencher une grève du zèle à partir de ce matin
Publié le mercredi 17 septembre 2014  |  Le Temps


© Autre presse par DR
Kodjo Adédzé ,le Commissaire des Douanes.


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Ils protestent en réalité contre la fin de leurs privilèges.

Le Syndicat National des agents de Douanes du Togo (SYNADOUANES) entend commencer une grève du zèle ce mercredi 17 septembre. Le syndicat s’insurge contre la procédure de la mise en place de l’Office togolais des recettes (OTR).

Mise à la retraite anticipée de certains agents, non association du Synadouanes aux réformes des impôts et des douanes, redéploiement illégal des agents, refus d’octroi du stage de probation aux élèves sortis des centres de formation, sont les principaux griefs que porte le Syndicat des douanes contre la mise en place de l’OTR.

La grève du zèle devrait durer jusqu’au 19 septembre.


"C’est une grève de zèle que nous attendons observer. Tout le personnel sera bel et bien à leur poste respectif mais ne fera pas le travail qui est le sien. C’est la manière à nous d’exprimer combien de fois nous sommes insatisfaits des réformes engagées depuis des mois déjà à l’OTR" , indique Abalo Blandeye.


La grève du zèle n’est pas à proprement parler une grève au sens juridique du terme. Le but recherché par cette action est de ralentir le travail et de diminuer l’efficacité de l’entreprise ou de l’organisme tout en demeurant à son poste et en évitant les pertes de salaires et les sanctions légales qui peuvent accompagner le déclenchement d’un débrayage.

Ce n’est donc pas si grave. Le Synadouanes est en train d’allumer en réalité un pétard mouillé. Il s’agit essentiellement d’une réaction de classe. Les douaniers togolais sont classés parmi les fonctionnaires les plus corrompus et sont constamment montrés du doigt dans la faiblesse des recettes fiscales et douanières.

Les mesures prises dans l’établissement de l’OTR sont principalement destinées à maximiser les recettes budgétaires et permettre le développement du pays. Les protestations contre ces mesures sont celles d’une classe de privilégiés qui vivaient indûment au frais de l’Etat et ont mis en place un pillage systématique des ressources.

Le recrutement des agents de la douane se faisait par clientélisme et dans une relative opacité, sans tenir compte des compétences des personnes recrutées.

Les mesures actuelles, même si elles manque quelque peu de transparence, et ne permettent pas totalement de satisfaire les objectifs assignés à l’OTR, sont prises dans le but de corriger profondément les faiblesses structurelles des douanes du Togo.
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