L’effervescence de ces derniers jours de vacances cache le mal être de quelques potentiels étudiants qui ne savent pas encore, à quelques jours de la rentrée universitaire, dans quel fac ils vont poser leurs baluchons. Étonnant ? Peut-être, mais pas surprenant.
Depuis bien longtemps, la question de l’orientation des jeunes élèves et étudiants togolais a toujours été un casse-tête chinois pour les premiers concernés, c’est-à-dire les élèves, mais aussi leurs géniteurs et aux autorités politiques de ce pays. Cette situation pose un sérieux problème pour l’ensemble des acteurs du système éducatif togolais. Si, à 18, 20 ou 22 ans, le jeune togolais joue à la girouette après son bac, ne sachant ou aller ou quoi faire de sa jeune vie, il y a lieu de se poser des questions.
Chaque année, à la même période, le constat se fait. Mais personne ne semble s’en préoccuper. Ce ne sont pas les journées portes ouvertes des universités ou des grandes écoles qui édifieront les jeunes élèves. Un travail de fond doit être fait, déjà à la sortie du primaire, pour être parachevé après le BEPC. Le lycée doit être un parcours préparatoire pour le chemin que le jeune élève veut suivre à l’université.
Les parents seront d’un sérieux concours en décelant au plus vite les potentiels de leurs progénitures et leur mettre les pieds à l’étrier le moment venu. Il est alors indéniable que le gros du travail repose sur les épaules des éducateurs qui ont la charge de suivre le jeune élève jusqu’aux portes de l’université pour que ce dernier ne se perde dans ses idées au moment crucial.
Le pays souffre trop de ceux qui ne savaient pas quelle filière choisir au campus. Apprenons donc à nos jeunes à s’orienter car, comme on nous l’a appris au cours primaire : s’orienter c’est…