Togo - Cela fait déjà 1905 jours qu’il est en détention dans l’affaire de complot contre la sûreté de l’Etat qui l’a vu passer devant les tribunaux togolais le 15 septembre 2012. Deux ans après ce jugement qui le condamne à 20 ans de prison, Kpatcha Gnassingbé, demi-frère du président de la République, Faure Gnassingbé, sollicite une implication. Et laquelle ? Celle du Chef canton de leur village d’origine, Pya, Mme Sama.
L’information a été confirmée ce mercredi par l’un des avocats de l’ancien ministre de la Défense et des anciens combattants du Togo et ancien député, en la personne de Me Jil Benoit Afangbédji. Ce dernier a indiqué que « Mme Sama a été sollicitée à la demande de Kpatcha Gnassingbé pour que le dossier soit réglé à l’amiable ». Il justifie cette démarche par l’assertion selon laquelle, « un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès ».
A passage, Me Afangbédji est revenu sur les différents recours qu’ils ont fait au niveau de la Cour suprême du Togo et de la Cour de Justice de la CEDEAO et la demande de grâce présidentielle autrefois formulés par son client et qui jusqu’à ce jour n’ont pas abouti à sa libération.
Pour ce qui est du verdict de la CJCEDEAO, il juge que son procès n’a pas été équitable raison pour laquelle ils sont retournés il y a quelques semaines devant cette cour.