Togo - L’ex-Chef d’escadron et ancien patron du Service de recherche et d’investigation (SRI) de la gendarmerie nationale soupçonne une ‘’cabale’’ contre sa personne. Olivier Poko Amah, puisqu’il s’agit de lui, n’a plus le sommeil tranquille depuis que son nom a été cité dans l’affaire d’atteinte à la sûreté de l’Etat et dans l’affaire d’incendie des marchés de Lomé et de Kara.
Depuis lors, l’ancien officier de la gendarmerie est traqué jusque dans ses derniers retranchements. L’homme a déjà eu deux fois de suite, un séjour en prison et selon ses proches, un 3ème passage par la case prison n’est pas loin.
En effet, l’actuel président de l’Association des victimes de tortures au Togo (Asvito) a été invité à se présenter devant un juge mardi dernier. Une convocation qui n’aura finalement pas lieu, le juge devant l’écouter serait allé dans des funérailles d’un proche-parent au village.
Mais malin qu’il soit, le ‘’martyrisé’’ du régime de Faure Gnassingbé a décidé de contre-attaquer. Selon les informations en notre possession, l’ancien officier des FAT (Forces armées togolaises) aurait introduit une requête aux fins d’être situé sur les raisons de cette nouvelle convocation. Une requête qui aura pour effet, de retarder sa comparution même si le juge absent pour causes de funérailles, demandait à l’entendre une fois de retour.