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Fort du soutien de Qatar National Bank, Ecobank pourrait viser le marché maghrebin
Publié le jeudi 18 septembre 2014  |  Agence Ecofin


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Le siège d`ECOBANK á Lomé


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Un responsable du groupe panafricain Ecobank Transnational Incorporated dont le commentaire a été rapporté par Bloomberg, a expliqué que l’acquisition par Qatar National Bank de 23,2% de son capital, ouvrait des possibilités pour une extension d’activités dans certains pays du Maghreb.

«C’est un gros actif et cela nous ouvre des horizons dans des pays d’Afrique du nord et d’autres rentrant dans le cercle d’influence de Qatar National Bank », a expliqué Richard Uku, porte-parole du groupe déjà présent dans 36 pays africains. M. Uku a toutefois précisé, qu’il était trop tôt pour dire si Ecobank ouvrira des représentations dans cette partie du continent, car sa stratégie reste focalisée sur l’Afrique subsaharienne.

Le 13 mars 2014 alors que la Public Investment Corporation (PIC), le plus grand fonds de pension en Afrique, est encore premier actionnaire du groupe, son directeur général, Elias Masilela, a fait savoir que le groupe avait consacré beaucoup trop de ressources à son expansion, plutôt que dans la maîtrise de sa gouvernance interne. « Ils avaient besoin, à un moment donné, de s’arrêter et de faire le bilan, en se concentrant sur les questions internes. Au lieu de cela tout semblait se passer comme s’il fallait à tout prix réaliser l’expansion », avait-t-il indiqué.

Albert Essien devenu directeur général du groupe, a, lui aussi, confirmé cette ambition le 4 avril 2014 dans une interview accordée au Financial Times. « En tant qu’institution, nous avons progressé trop vite, avec une série d’acquisitions au Ghana, au Nigéria et partout ailleurs. Nous devons maintenant extraire les fruits attendus, surtout dans nos plateformes d’Afrique de l’est et du sud qui sont encore embryonnaires et qui doivent commencer à générer les profits », avait-t-il alors déclaré.

L’arrivée du groupe qatari très implanté en Afrique du nord et qui a une grosse ambition africaine, pourrait être à l’origine d’une nouvelle philosophie, à moins que Nedbank, filiale bancaire du groupe financier Old Mutual, n’intervienne dans le jeu et fasse de nouveau peser la balance en faveur de la partie sud-africaine.

En effet, la quatrième des plus grosses banques sud-africaines est dans un partenariat avec le groupe ETI, qui lui confère jusqu’au mois de novembre 2014, un droit d’option de conversion de dette en action, plus le rachat de parts supplémentaires, qui lui conférerait 20% du capital. Là aussi, les dirigeants d’Ecobank se disent confiants quant à l’usage de ce droit d’option et considèrent que la présence des Sud-Africains et du groupe qatari sera une excellente chose pour la banque.

Entre deux groupes d’actionnaires de poids aux philosophies d’investissement légèrement différentes, les minoritaires pourraient retrouver la pleine mesure de leurs droits de vote au sein d’Ecobank à partir de décembre.

Idriss Linge
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