L’Assemblée nationale togolaise a pu nommer les dix sept membres de la Commission Electorale nationale Indépendante (CENI), lors du dernier jour de la 1ère session extraordinaire de l’année 2014. Après plusieurs tractations, les parlementaires ont pu trouver le consensus autour des blocages.
C’est par acclamation que les députés, toutes tendances confondues, ont nommé les membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Ils sont au total 17 personnalités, cinq (5) au titre de la majorité parlementaire, cinq (5) au titre de l’opposition parlementaire, trois (3) au titre des partis de l’opposition extraparlementaire, trois (3) au titre de la société civile et un (1) représentant de l’administration publique.
Le chemin aura été rude. Après trois séances, le parlement a pu s’entendre sur la nomination des 17 membres de la CENI, par un consensus.
A l’ouverture de cette dernière séance, le président de l’Assemblée nationale, Dama Dramani a annoncé le consensus trouvé sur la question. Le groupe parlementaire ANC/ADDI aura fléchi et accepté lâcher prise. Un siège finira par revenir à l’UFC. Un consensus facilité par le désistement d’un des 6 membres déjà élus lundi, en la personne d’Akpotsui Extase.
Par conséquent, le vote des membres des partis extraparlementaires a été repris, permettant de remplacer Monsieur Akpotsui par Sibabi Boutou. Les 11 autres membres ont été simplement nommés.
Ce vote vient satisfaire tous les partis. Le vice-président de l’Assemblée Nationale s’est réjoui de ce consensus et a émis le vœu de voir la CENI évolué dans la sérénité. Pour le groupe ANC/ADDI, « l’histoire retiendra que pour une première fois, le consensus a prévalu dans une décision aussi importante ». Du côté d’Arc-en-ciel, ce vote ne vient pas résoudre la question de fond posé, le statut de parti de l’opposition dont se réclame l’UFC. Ce dernier, sans détour estime avoir obtenu ce qui lui revenait de droit ».