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L’USET allume le feu, Florent Manganawé a chaud
Publié le jeudi 18 septembre 2014  |  togo.infos


© aLome.com par Parfait
La STT remobilise ses troupes pour une grève d’envergure.
la coordination lance un appel de fonds pour financer ses activités


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Le mensonge a beau quitter tôt, la vérité finira toujours par le rattraper.

Cette vérité évidente de la vie n’a jamais inspiré nos gouvernants qui ont malheureusement emprunté la voie définitive du mensonge permanent, du faux-fuyant, de l’intimidation, de la légèreté, de la bassesse, de l’immoralité et j’en passe.

Que les togolais se souviennent de l’accord d’étape intervenu l’année dernière entre la STT et le gouvernement et qui préconisait une série d’actions concrètes et un calendrier de négociation qui devrait permettre d’aplanir toutes les divergences entre le gouvernement et les syndicats avant le vote du budget 2015.

Sur la base de cet accord d’étape et de ses prescrits rigoureux, la synergie des travailleurs du Togo avait cessé ses mouvements pour accorder une chance aux négociations. Mais patatras !!!

Le gouvernement a choisi la voie sans issue du faux-fuyant et de l’intimidation. Aujourd’hui, à la veille de la rentrée scolaire 2014-2015, les faits le rattrapent.

L’Union des syndicats des enseignants du Togo (USET) est tout simplement sorti de ses gongs mercredi pour rappeler au gouvernement son devoir avant la rentrée du 29 septembre. Le langage est très clair et les revendications aussi.

Florent manganawé qui faisait du chaud sur les médias pour rassurer les parents d’élèves et les élèves que la rentrée va s’effectuer dans la sérénité, a désormais chaud. Il doit répondre aux exigences soulevées par le corps enseignant à travers leur plateforme.

La plateforme en question, exige la restitution systématique des précomptes effectués sur les salaires ; l’adoption et l’application du Statut Particulier de l’enseignement à défaut, l’octroi d’un taux forfaitaire en guise de prime dont les montants devront être arrêtés ; le règlement définitif du problème de la CNSS ; le rétablissement sans délai du salaire des enseignants abusivement suspendu ; la clarification de la situation du camarade Aketa mis à la disposition de la fonction publique sans son consentement ».


L’ardoise est sans doute salée et il apparait clairement que le ministre de Pagouda aura du fil à retordre.

Pourquoi nos dirigeants se trompent-ils si lourdement d’époque au point de penser qu’il suffit de mentir ou d’intimider pour se sortir d’affaires ?

Finalement leurs répétitifs mensonges les rattrapent à tous les niveaux et il est fort à parier qu’après les enseignants, le corps médical se fera aussi entendre.


Il est évident que des dirigeants qui brillent autant par leur incompétence et leur amateurisme ne peuvent que subir le dictat des urgences.

Incapables de planifier des actions sur le court, moyen et long terme, incapables d’élaborer une vision claire qu’ils pourraient rigoureusement dérouler, incapables de se discipliner pour respecter leurs propres engagements, ils ne peuvent que subir ce qui leur arrive aujourd’hui.


Il faut enfin que Faure Gnassingbé et son équipe tirent les conséquences de leurs incohérences. Diriger un pays moderne exige un minimum de vision, de rigueur, de pragmatisme et de réalisme. Diriger un pays n’a rien à voir avec du charlatanisme, c’est plutôt du concret.


Comment nos dirigeants espèrent-ils convaincre les togolais qui sont aussi avertis, avec autant de faux fuyants ? L’heure des intimidations et des menaces est forclose. Il est question, maintenant de faire du vrai et du concret pour susciter l’adhésion du peuple.


Florent Manganawé et ses chefs ont-ils les moyens appropriés pour répondre aux exigences clairement posées par l’USET ?


Sinon pourquoi ont-ils attendu jusqu’à cette dernière heure pour se laisser surprendre par ce rappel élémentaire ? Espéraient-ils que les enseignants allaient oublier ce qui leur revient de droit ?

Décidément nos dirigeants sont de vrais plaisantins qui ont pris cette sale habitude de jouer avec le feu. Qu’ils ne se plaingnent donc pas si finalement ce feu leur brûle les doigts un beau matin.

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