Togo - La première réunion du Haut Conseil pour la mer initiée par le président de la République Faure Gnassingbé, a décidé jeudi de la mise en place de deux (2) tours de surveillance maritime équipée de moyens de détection et de communication modernes à Lomé et à Kpémé, dans le souci de renforcer la sécurité et la sûreté des bateaux qui profitent des eaux profondes togolaises.
Cette mesure ne pourrait porter des fruits selon le chef de l’Etat, que dans « la convergence des choix stratégiques, par une harmonisation des législations nationales en matière de piraterie et autres infractions en mer, l’inscription des nouvelles initiatives dans le cadre sous régional et global, et la recherche de financements adéquats pour soutenir l’appui budgétaire initié par l’Etat ».
C’est justement pour l’harmonisation de la législation nationale que les discussions ont adopté la mise en place d’un groupe de travail qui aura la tâche de « rédiger une loi générale qui récapitulerait les différentes expressions de souveraineté du Togo en mer et l’examen en priorité des projets de code de la marine marchande ».
Ce haut conseil pour la mer qui se veut un cadre pour mener des réflexions pour relever les défis de sécurité maritime, propose par ailleurs la création de routes de la mer « recommandées et sécurisées », ainsi que l’intensification des patrouilles maritimes et aériennes sur les routes d’approches de Lomé.
Il est maintenant donc question que chaque acteur impliqué dans la question de sécurité maritime poursuive les réflexions afin de préparer des recommandations concrètes visant à améliorer les conditions de gestion de la sécurité et de la sûreté maritime, non seulement au Togo, mais aussi dans la sous-région.
En octobre 2015, le Togo va abriter une réunion de haut niveau des chefs d’Etat de l’Union Africaine sur la sécurité maritime.