Togo - Par un communiqué en date du 18 septembre 2014, l’Association des victimes de torture au Togo (ASVITTO) annonce la disparition de son président, Olivier Poko Amah (photo) pour « une destination inconnue » et demande au chef de l’Etat, Faure Gnassingbé de veiller au respect de l’indépendance de la justice togolaise, conformément aux articles 113 et 115 de la Constitution.
Pour citer ces dispositions constitutionnelles qui respectivement clame l’indépendance du pouvoir judiciaire des deux (2) autres pouvoirs et fait du chef de l’Etat, le garant de l’indépendance de la magistrature, l’association estime que le pouvoir nourrit la volonté « macabre » d’arrêter certains membres du Collectif « Sauvons le Togo » (CST), « notamment ceux de la préfecture de la Kozah comme le chef de l’Etat ».
« Ayant été victime de toutes les formes de torture et de plusieurs persécutions politico-judiciaires, M. Amah n’aurait plus confiance à l’appareil judiciaire du Togo », révèle le document.
Aux dernières nouvelles, l’ancien commandant des Forces armées togolaises (FAT) est en Europe où il a soumis une demande de visa humanitaire avec le soutien du Collectif de résurgence de la diaspora (CRD).