En raison du développement de nouvelles technologies, le phénomène de la piraterie prend de l’ampleur au Togo malgré les multiples actions répressives du Bureau Togolais des Droits d’Auteurs BUTODRA, pour les arrêter.
La contrefaçon au quotidien
La piraterie est un délit qui consiste à reproduire l’œuvre d’un auteur sans le consentement de ce dernier. Tout auteur d’une œuvre, après publication, attend les retombés pécuniaires.
Aujourd’hui dans notre pays, il est constaté que ces auteurs ne jouissent plus des fruits de leurs efforts faute de la piraterie. Partout dans le pays, on retrouve des œuvres piratés à bon marché tels que des DVD, des livres et autres. D’après des vendeurs de DVD, les morceaux et les films qu’ils reproduisent sont trouvés sur l’internet.
Qu’est-ce qui les poussent à commettre ce délit qu’est la piraterie ? Pour se justifier, ils se plaignent de l’accessibilité des œuvres et de leurs coûts élevés.
La piraterie sous toutes ses formes
D’après le juriste Fousseni KAGNA, la loi distingue 3 formes de piraterie.
La première est la piraterie artisanale, « celle là qui consiste pour les vendeurs surtout, de graver les œuvres sur le support et de revendre » ; La seconde est « la piraterie industrielle c’est-à-dire que les pirates fabriquent en quantité industrielle des œuvres qui inondent le marché », et la troisième qui est un délit de contrefaçon qui consiste à diffuser dans un endroit admettant le public tel qu’un bar, un hôtel, une radio ou une télé, une œuvre sans un contrat et sans paiement de l’auteur.
Dès lors, de nouvelles méthodes vont être prises pour faire face à ce phénomène. Les artistes et auteurs dénoncent cet acte car ils se retrouvent fauchés. Ils implorent des réactions positives venant des autorités compétentes face à ce fléau faute de quoi, ils descendront dans les rues dans 3 mois pour mettre en pièce toutes œuvres piratées.