Un réseau de quatre (4) escrocs a été démasqué par la Police spécialisée dans lutte contre la cybercriminalité au Togo. Ces escrocs en bande organisée utilisent des numéros téléphoniques masqués pour soutirer des sommes d’argent à leurs victimes. Mais, leur dernier coup n’a pas pu aller à terme. Ils ont encore tenté d'escroquer 4 millions FCFA d’une victime avant d'être arrêtés par les agents de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) à Lomé.
Il s'agit de Nguemto Cyrille, 24 ans Camerounais, Kouame Bou dit Faustin 29 ans de Nationalité Ivoirienne, Camara Salifou alias Youaga Marcel, 35 ans et Pochangou Njifou Jean-Marc alias 35 ans de Camerouno-Guinéens.
D’après le Commissaire de Police, Sosso Isaac Beyeli, ces quatre personnes contactent leurs victimes à partir d’un numéro de téléphone masqué ou étranger et font croire à leur victime qu’ils résident en Europe et sont en relation d’affaires de vente des œufs de perroquets avec un homme européen qui séjourne dans un hôtel de la place. Ce dernier chercherait à acheter ces œufs à prix d’or.
A la fin de la conversation, ces malfrats mettent en relation leur victime avec un prétendu fournisseur qui se trouverait selon les cas soit à Tsévié, Afagnan, ou à Togoville. Ce dernier vend alors des œufs de cailles à 4 millions FCFA qu’il a achète préalablement au Supermarché à 400 cfa le carton. Ils rassurent à la victime que, une fois elle reçoit les marchandises de ce fournisseur, elle pourrait les revendre immédiatement à l’Européen au moins à 20 millions FCFA.
Par naïveté, la victime aussi s’exécutait croyant qu’elle va avoir les 20 millions FCFA chez le supposé Européen. Mais, une fois que ces escrocs ont récupéré leur butin de 4 millions fcfa, ils coupent le tout contact avec la victime.
Au cours des investigations, la DCPJ a découvert que trois (3) de ces escrocs sont des récidivistes bien connus des archives de la Police togolais sur des faits similaires. Par ailleurs, le présumé Kouame Bou est connu sous quatre identités et nationalités différentes.
Ils sont donc des «cyber criminalistes professionnels» qui proposent des affaires portant sur la sève de moringa, d’autres substances ou graines ayant de vertus médicinales ou cosmétiques pour appauvrir les populations.
Face à l’ampleur de ce système de vol, les forces de sécurité sollicitent la franche collaboration des uns et les autres pour dénoncer et traquer ces types de malfrats.
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