Le président Faure Gnassingbé est arrivé dimanche après-midi à New York. Il participera mardi au siège de l’ONU au Sommet sur le climat qui doit réunir plus de 120 chefs d’Etat et de gouvernement, un record pour une rencontre de ce type.
L’ambition de cette rencontre est de donner un nouvel élan à la lutte contre les changements climatiques. Ce qui est demandé aux participants est d’engager des mesures audacieuses visant à réduire les émissions, à renforcer la résistance aux évolutions du climat et à mobiliser les volontés politiques en vue de parvenir à un accord juridique significatif en 2015. Pour les Nations Unies, le sommet constitue une occasion unique de défendre une vision ambitieuse qui, associée à des actions concrètes, permettra de parvenir à un accord mondial d’envergure en 2015.
M. Gnassingbé assistera ensuite au traditionnel débat général de l’Assemblée générale de l’ONU qui s’ouvre mercredi.
Les sujets d’inquiétude ne manquent pas. Menace islamiste en Syrie, en Irak et en Tunisie, instabilité au Mali et en Centrafrique, guerre civile au Sud-Soudan, tensions internationales avec la Russie et enfin propagation rapide du virus Ebola.
Le chef de l’Etat a prévu de consacrer beaucoup de temps à deux questions d’actualité. D’abord celle concernant l’épidémie. Même si le Togo est pour le moment épargné, il convient de mobiliser les énergie et l’argent pour contrer la menace avant qu’elle ne se propage dans toute l’Afrique de l’Ouest. Il aura des entretiens avec les responsables de l’OMS et des pays partenaires.
L’autre sujet qui intéresse Faure Gnassingbé est celui de la piraterie maritime et des trafics de drogue et d’armes dans le Golfe de Guinée et au Sahel. Lomé accueillera dans un an un sommet international sur la piraterie en coopération avec l’Union africaine.
Son séjour à New York sera l’occasion de sensibiliser la communauté internationale sur ces dossiers sécuritaires.
A son arrivée à l’aéroport, le chef de l’Etat a été accueilli par le chef de la diplomatie, Robert Dussey, le ministre des Mines et de l’Energie, Noukopou Dammipi, celui de l’Environnement, André Johnson et par le représentant permanent du Togo aux Nations Unies, Kodjo Menan.