Le Groupe de réflexion et d’action Femme Démocratie et Développement (GF2D) a organisé du 17 au 19 septembre à Lomé, un atelier de formation sur comment « renforcer les partenariats pour accélérer la réduction de la mortalité maternelle et des violences faites aux femmes » à l’endroit de 90 professionnels de santé.
La formation, vient dans le cadre de l’«appui à la réduction de la mortalité maternelle et infantile en Afrique et en Haïti » qu’apporte le ministère français des Affaires Etrangères par le biais de l’entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (ONU FEMMES) pour servir de cadre d’échanges sur les bonnes pratiques en matière d’accompagnement des femmes gestantes et parturientes entre les professionnels et de renforcement du partenariat entre les acteurs intervenant dans la lutte contre les violences basées sur le genre.
Sur place les participantes ont été édifiées sur les droits de la femme dont celui lié à la santé pour des prestations de qualité en matière de traitement médical, psychologique et juridique des femmes et filles victimes de violences. Un panel sur le traitement médical et juridique des cas de violences faites aux femmes et aux filles était particulièrement édifiant.
La ministre Kouméalo Anaté, représentant le Premier ministre en charge du ministère de la Santé a affirmé que le taux de mortalité maternel et infantile a diminué les dix dernières années de 350 décès/an à 300 ; mais que des défis restent à relever. Elle a invité toutes les femmes à une synergie d’actions pour réduire la mortalité et la morbidité qui sévissent au Togo. La ministre a exhorté les participantes à tirer le meilleur profit pour sauver les vies humaines.
La secrétaire générale du GF2D, Mme Gbadegbegnon Lonlonko a relevé les causes fondamentales des problèmes de santé maternelle au Togo et insisté qu’il est urgent d’être plus regardant face au phénomène des violences faites aux femmes.