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Liberté N° 1785 du 19/9/2014

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Des directeurs régionaux et préfectoraux non remplacés, des indemnités non versées au ministère de l’Action sociale
Publié le lundi 22 septembre 2014  |  Liberté


© aLome.com par Parfait
Madame Dédé Ahoéfa EKOUE, Ministre de l’Action Sociale et de la Promotion de la Femme.


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Il y a des ministres qui, malgré leurs piètres performances, sont maintenus contre vents et marrées. La ministre Dédé Ahoéfa Ekué en est un exemple patent. Dans les directions régionales et préfectorales, le manque de personnel est tel qu’on se demande si le Togo ne regorge plus de diplômés qualifiés.


Au ministère de l’Action sociale, de la Promotion de la femme et de l’Alphabétisation, rien ne va. Le secteur étant plus tourné vers les services aux populations, des antennes régionales et préfectorales sont installées à l’intérieur du pays. Mais nous apprenons que le ministère étant géré comme une épicerie, des agents admis à la retraite depuis au moins neuf mois, ne sont pas remplacés à ce jour. Au total, ce sont deux directeurs régionaux et neufs préfectoraux dont les postes sont toujours vacants.


Et ce n’est pas fini. Il nous revient qu’une autre vague doit incessamment partir à la retraite et déjà, des appréhensions se font jour chez les agents sur le volume de travail à abattre dans un futur imminent.

Qu’il y ait un ou deux postes vacants, peut se comprendre, mais plus d’une dizaine à pourvoir dans les régions et les préfectures alors que les populations de l’intérieur sont les plus en situation d’indigence, nous disons qu’il y a problème. Voudrait-on faire croire aux Togolais qu’il n’y a plus de compétences capables de tenir ces postes ou alors serait-ce la carence de «parents à positionner»?

Il existe pourtant une école des affaires sociales qui produit chaque année des diplômés qui attendent toujours de dénicher un premier emploi.

Il nous revient qu’à Atakpamé, un employé s’était improvisé directeur, mais n’étant pas officiellement nommé, ses décisions ont du mal à passer. Il n’y a pas longtemps, le ton serait même monté entre d’autres employés et lui sur certaines décisions. La ministre et son directeur du personnel voudront-ils faire croire qu’ils n’ont pas été informés ?


Dans un ministère, tout le monde a son importance, autrement, il serait réduit à la ministre et son directeur de cabinet. Mais au ministère de l’Action Sociale et de la Promotion Féminine, seules les suggestions de sa conseillère, une fonctionnaire du PNUD à la retraite et de son conseiller particulier sont considérées comme des vérités d’Evangile. Puisqu’en rentrant au ministère, elle les avait « apportés dans ses valises ».


Pendant qu’ailleurs les indemnités d’autres responsables sont versées sans demander d’abord le sexe des anges, nous apprenons que depuis six mois, le directeur de cabinet de l’Action Sociale et celui de la Promotion de la Femme n’ont plus perçu leurs indemnités sans que la ministre ne leur signifie les raisons. D’autres agents tels que les Attachés et les Chargés de mission sont aussi abandonnés parce que n’étant pas dans le cercle immédiat de la ministre. Ainsi va la gestion des ministères sous la République. Affaire à suivre.


Godson K.

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