Togo - « Le syndicalisme estudiantin et les droits de l’homme », tel est le thème qui a fait l’objet d’un atelier de formation dans la matinée de ce samedi au Campus universitaire de Lomé à l’endroit des responsables d’associations estudiantines et des délégués généraux.
Organisé par le Cercle de Réflexion et d’Action en Démocratie et Droits de l’homme (CRADDH), cet échange selon le président ABALO Kossivi (photo), doctorant de l’université de Poitier (France) s’inscrit dans la logique de promouvoir une société fondée sur la justice et l’équité et ce, à partir du temple du savoir qu’est l’Université.
« La démocratie et les droits de l’homme sont gages d’une société fondée sur la justice et l’équité, concepts que les membres du CRADDH nourrissent l’ambition de promouvoir ».
Et pour y parvenir, le regroupement entend sensibiliser par le canal de l’information et de l’enseignement sur les concepts, inciter les individus ou groupes d’individus à participer à la promotion de ces valeurs » a-t-il expliqué.
Pour le conférencier, Amouzou Yves, spécialiste en démocratie et droits de l’homme, chaque participant a intérêt à dépolitiser le débat pour participer à cette formation dans le but d’être bien éclairé sur les problématiques de la franchise universitaire et des actions syndicales.
« Nous avons l’impérieux devoir d’éclairer tous les participants ici présents sur le droit de mener des actions syndicales sans mesures de contraintes dans la recherche du mieux-être, ensuite rechercher ensemble si l’autorité a le droit de réglementer comme elle veut les activités syndicales pour recadrer la notion de franchise universitaire mais à la condition que les uns et les autres enlèvent leur manteau de politicien », a souhaité le conférencier.
Il faut rappeler que l’Université de Lomé et de Kara depuis des années se prête au théâtre de violence entre forces de sécurité et étudiant réclamant surtout des meilleures conditions de travail.
