Quatre (4) textes d’application de l’avant-projet de loi révisé sur l’utilisation et la prévention de la biotechnologie moderne sont en cours de finalisation depuis ce lundi à Lomé, avant leur transmission pour adoption en conseil des ministres, a appris l’Agence Afreepress du ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières.
Ces textes se veulent un moyen selon ses promoteurs, de mettre en place un cadre juridique opérationnel pour assurer aux populations togolaises la sécurité alimentaire à travers l’utilisation « judicieuse » de la biotechnologie moderne dans l’agriculture, afin d’augmenter le rendement des productions.
Pendant deux (2) jours, les acteurs impliqués à la promotion de la biosécurité au Togo vont donc examiner les textes, identifier ces manquements, et les corriger, pour en faire un document de référence sur l’utilisation de la biotechnologie au Togo, et assurer la sécurité alimentaire aux populations du pays qui vivent essentiellement de l’agriculture.
« Nous voulons rendre disponible un outil de travail aux différents organes en matière de biosécurité, afin de les aider à mieux utiliser la biotechnologie pour améliorer le rendement des productions agricoles et faire face à la famine.», a expliqué Okoumassou Kotchikpa, directeur des eaux et forêts.
Des dangers sont liés à l’utilisation de la biotechnologie, a-t-il relevé, notamment sur la santé humaine et sur l’environnement, d’où la nécessité de réglementer cette utilisation pour protéger les consommateurs des effets nocifs de cette technique agricole.
A l’ouverture des travaux, le directeur de cabinet du ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières, Tokoro Adignon, a salué la pertinence de la rencontre, qui témoigne selon lui « l’engagement du Togo à se doter d’un cadre juridique opérationnel en matière de l’utilisation de la biotechnologie moderne ».
Après cette étape de finalisation, les textes seront transmis pour adoption en conseil des ministres et ensuite à l’Assemblée nationale pour sa mise en œuvre.
Le Togo dans son souci d’assurer la sécurité alimentaire aux populations du pays, a mis en œuvre plusieurs programmes, dont l’objectif commun est de réduire la famine et la pauvreté dans toutes les régions du pays.