Se prononçant ce lundi sur l’actualité politique au Togo, le journaliste, écrivain et président de l’Appel des Patriote a appelé le peuple togolais à sanctionner l’opposition si celle-ci échouait en 2015.
Il fonde en effet sa position sur les actions de cette opposition qui tendent à mettre une croix définitive sur la nécessité d’avoir un candidat unique de l’opposition à la présidentielle prochaine et de mettre en place un dispositif pouvant permettre à l’opposition de prouver sa victoire. Une union que l’Appel des Patriotes qu’il dirige depuis le 19 septembre 2013 passé.
Cette position se justifie selon lui par le faite que les deux grands regroupements de l’opposition politique tendent à résumer l’opposition à eux seuls. Ils se justifient en prenant appuis sur le fait qu’ils, les deux regroupements ont exclu du conclave les autres partis de l’opposition et se soient arrogés le droit de prendre les trois places de la CENI réservée aux partis extra-parlement au nom de la CDPA membre de la coalition Arc-en-ciel et du PSR membre du CST alors qu’ils ont déjà pris d’autres sièges au titre de partis parlementaires.
Cet état de fait n’est pas selon Fulbert Attisso de nature à favoriser une union sans laquelle aucune victoire en 2015 contre Faure Gnassingbé n’est possible. Car, une multiplicité de candidature participerait à émietter les voix et du coup les chances de victoire de l’opposition.
Il faut rappeler que l’Appel des Patriote que pilote Fulbert Attisso depuis un an, a pour objectif d’œuvrer pour une candidature unique de l’opposition en 2015 mais aussi les assises de l’opposition pour un bilan après 24 de lutte. Des objectifs qui tardent à se concrétiser à cause de certains qui refusent de voir autour de la table de discussion certains partis de l’opposition ; rendant ainsi impossible et caduque l’union de toute l’opposition.
Parlant des réformes institutionnelles et constitutionnelles, Fulbert Attisso pense que la porte des réformes institutionnelles est définitivement fermée avec l’élection des membres de la CENI et de la cour constitutionnelle. Seules les réformes constitutionnelles sont encore possibles malheureusement l’opposition ne dispose pas de rapport de force pour exiger ces réformes regrette-t-il.