Intégration régionale, lutte contre Ebola, menaces sécuritaires et coopération bilatérale, tels ont été les thèmes évoqués lundi entre Faure Gnassingbé et John Dramani Mahama, le chef de l’Etat ghanéen et actuel président de la Cédéao.
Les deux hommes sont à New-York où ils prennent part au sommet mondial sur le climat et au débat général de l’Assemblée des Nations Unies.
M. Mahama a une nouvelle fois dénoncé la stigmatisation dont sont victimes les pays où se développe le virus Ebola et, plus généralement, ceux situés en Afrique de l’Ouest. Il s’en est pris aux compagnies aériennes qui ont décidé de ne plus desservir certaines destinations. Cette paranoïa pourrait avoir de lourdes conséquences sur la croissance économique dans la zone UEMOA, a-t-il prévenu.
Des restrictions aux voyages vers les pays touchés par l'Ebola risquent d'entraver la réponse à l'épidémie, a d’ailleurs averti lundi à Genève le comité d'urgence de l'OMS, donnant ainsi raison au leader ghanéen. L’OMS pointe également du doigt les conséquences économiques néfastes.
Faure Gnassingbé a indiqué qu’une coordination régionale était impérieuse pour faire face à l’épidémie. Pour le moment, le Togo et le Ghana ne sont pas touchés.