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Dysfonctionnement dans les prestations de service au Port Autonome de Lomé : Menacés de disparition, les Transitaires ouvrent leur front contre l’UPRAD
Publié le mardi 23 septembre 2014  |  Le Télégramme du Togo


© aLome.com par Parfait
L’immeuble de la direction administrative du Port Autonome de Lomé (PAL)


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Ils l’ont déjà fait la semaine dernière, ils le reconduisent encore cette semaine. Eux, ce sont les transitaires non agréés du Port Autonome de Lomé. En conférence de presse hier lundi au siège de la SYNATRAM (Syndicat National des Transitaires et Mandataires), quatre syndicats du secteur de transit, ont appelé leurs collègues à un soutien sans faille vis-à-vis de leurs partenaires, les Douaniers qui ont reconduit leur mouvement de grève, jusqu’à samedi prochain. Selon le Porte-parole du Collectif des Syndicats des Transitaires constitué pour la circonstance, Gabriel Yao Aziawor, « à partir de demain (aujourd’hui, ndlr) nous allons accompagner les Douaniers jusqu’au 27 septembre prochain pour qu’on trouve une solution à leurs problèmes et après, si l’UPRAD nous ouvre la guerre, on va leur faire face ».

Parlant de la divergence avec l’UPRAD (Union professionnelle des agrées en douane), que les transitaires non-agréés accusent de s’arroger les prérogatives des acteurs de tout le secteur, les transitaires non-agréés disent n’être pas opposés aux réformes que veut instituer l’Etat au niveau de la Douane et de leur secteur. Mais toujours d’après le porte-parole du Collectif, « c’est cette union qui veut profiter des réformes pour nous exclure alors qu’ils sont passés par là. Ils nous traitent de badauds, de bandits… ». Ils vont jusqu’à accuser l’UPRAD de menacer les sociétés agréées qui veulent acceptent de parrainer les transitaires non-agréés.

Comme message de sollicitation de l’autorité, le Collectif des syndicats des transitaires (composé du SYNATRAM, du SYLIDDOT, du SYLITRAMTO et du SAT) déclare : « Nous sommes plus de 8000 travailleurs. Et comme l’UPRAD, s’arroge le droit, va dire autre chose auprès des autorités, nous voulons que les autorités prennent le dossier en compte, organise une journée de réflexion des acteurs du secteur pour que nous puissions parler ».

Outre cette sollicitation, les revendications des transitaires se formulent en neuf points : « rupture du contrat de l’Etat avec SEGUCE qui se substitut aux déclarants en douanes », « la révision des relations entre la Douane et l’UPRAD », « suppression des surestaries comme le cas au Bénin », « suppression des redevances de Vingt et un mille franc Cfa instauré par les agréés des parcs MAD des véhicules », « révision à la baisse du coût de la plaque auto-collant des véhicules en transit comme au Bénin », « libération de l’assurance pour les véhicules à nu avec dissolution du pôle d’assurance installé à STCA », « accès libre aux déclarants en douanes à SOTOPLAT pour les formalités d’immatriculation des véhicules en consommation », « le respect de l’arrêté inter-ministériel N°003/MFBP/MDPR-ETPTIT/G AB du 07 / 09 / 2007, fixant le taux de l’échange des connaissements de véhicule à quinze mille franc Cfa et révision à la baisse de celui des conteneurs » et enfin, « révision à la baisse du coût d’établissement des badges d’accès au Port ».

Pour la petite différence entre les transitaires non agréés et les Commissionnaires agréés, c’est que les derniers sont donc avant tout des transitaires qui ont évolué pendant 10 ans et ont eu les moyens pour s’octroyer l’agrément. Ce qui n’est pas le cas pour les transitaires non-agréés qui, ne disposant pas encore des 10 années d’exercice et de la somme de 25 millions de F Cfa exigés pour devenir commissionnaire agréé, sont obligés de continuer presque dans le noir en se faisant parrainer par leurs supérieurs (les commissionnaires agréés).

G.K / F.S

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