Le président de l’association des victimes de la torture au Togo, ASVITTO selon de nombreuses sources se trouverait en Europe. L’ancien chef d’escadron olivier Amah, devait comparaitre le 16 septembre dernier auprès du doyen des juges d’instruction pour des motifs pour l’instant inconnus. De sources bien informées, le Commandant Amah aurait été informé qu’un mandat de dépôt serait délivré contre lui au sortir de l’entretien chez le juge. Après plusieurs douloureuses expériences carcérales, Olivier Amah a préféré s’exiler.
Dans un communiqué, l’ASVITTO que préside le commandant Olivier Amah informe que son premier responsable est introuvable.
Des sources confirment sa présence au Ghana, en attente de document du parlement européen comme un réfugié humanitaire. Même si le parlement européen devrait être sensible à cette doléance du commandant l’institution voudrait mener sa propre enquête avant de le laisser s’envoler pour Genève.
Dans son passeport s’y trouverait une année de visa nous a confirmé une source consulaire. Une autre semble connaitre le programme du président de l’ASVITTO, ce sera destination Genève, pour bénéficier des papiers suisses et des primes pour réfugiés. En attendant que l’intéressé lui-même ne rompe le silence sur sa destination, les conditions dans lesquelles il est aujourd’hui et la suite qu’il compte donner à la lutte contre la torture qu’il a commencée au Togo, les supputations vont bon train.
Elle dénonce aussi la stratégie du pouvoir d’éteindre les voix du nord avant la présidentielle de 2015. Parmi ces voix celle de Pascal Bodjona déjà embastillé à la faveur d’une idiotie judiciaire, devrait suivre le commandant Amah, le président du MRC, Abass Kaboua.
Rumeur ou pas, le Commandant Amah qui a gardé de très bonnes relations avec ses frères d’armes et certains milieux à même de l’informer de sa situation après la convocation du doyen des juges a préféré prendre la clé des champs.
Le commandant depuis 5 ans fait partie de la liste des personnes tombées en disgrâce aux yeux du prince. D’abord dans l’affaire Kpatcha Gnassingbé ou l’affaire de complot contre la sureté intérieure de l’état, ensuite dans un dossier d’incitation à la révolte pour avoir accordé une interview à radio légende. La suite de ces deux affaires montées de toutes pièces est la prison pendant de longs mois pour cet officier de la gendarmerie.
Quelques mois après, la radio est fermée par des contorsions conformément aux habitudes de la maison du régime cinquantenaire, le journaliste Félix Nahm qui a réalisé l’interview est aussi en exil depuis plusieurs mois.
La liste des exilés politiques s’allonge sous Faure Gnassingbé, Amah Poko Olivier, Bertin Agba, Koffi Kounté.