Togo - Lors de son intervention à la session extraordinaire de la 69ème Assemblée générale des Nations Unies sur le bilan de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD) qui s’ouvre mercredi à New York, Faure Gnassingbé va défendre une fois encore la position de l’Union Africaine (UA) de voir le plan d’action de la CIPD mis en œuvre au-delà de 2014.
Il va également prendre son bâton de pèlerin pour sensibiliser ses pairs du monde entier sur la question de la piraterie maritime et informer que l’Afrique en général s’apprête à s’organiser pour sa propre sécurité.
L’information a été donnée mardi sur la radio Kanal FM par le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, Robert Dussey depuis New York aux Etats-Unis où il est avec le chef de l’Etat.
Pour le ministre, deux (2) raisons permettent d’expliquer cette prise de position de Faure Gnassingbé. Il s’agit de la fragilisation de la sécurité maritime dans le Golfe d’Aden et de Guinée et de sa vision de faire du Port Autonome de Lomé dans les années à venir, « un centre maritime international ».
« Dans le Golfe d’Aden et dans le Golfe de Guinée, la sécurité maritime se fragilise et le Togo va se positionner sur cette question de la piraterie maritime. Le Togo dispose aussi du seul port en eau profonde de la sous-région et a beaucoup investi dans la marine. Ceci démontre de la vision du chef de l’Etat, de faire non seulement du port autonome de Lomé, un centre maritime international », a-t-il expliqué.
Le Togo prépare pour l’année prochaine un sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement africains sur le thème : « la sécurité maritime et le développement économique en Afrique ».
Cette conférence extraordinaire, selon M. Dussey, traitera des questions essentielles liées à la piraterie, à la pêche illégale, à la pollution marine et à l’apport des mers et des océans aux populations en matière de développement.
Faure Gnassingbé est le premier chef d’Etat africain à être devant le Conseil de sécurité des Nations Unies lorsque le Togo était membre non permanent entre 2012 et 2013 pour présenter un thème sur « la criminalité transfrontalière ».
Lors de sa présentation, il a soulevé la question de la piraterie et le Togo a soutenu en 2011 et en 2012 les deux (2) résolutions 2018 et 2039 des Nations Unies contre la piraterie maritime.