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Suite à la composition des membres de la Céni L’ANC et l’ADDI en ’séparation de corps’
Publié le mercredi 24 septembre 2014  |  icilome


© aLome.com par Parfait
Le groupe parlementaire ANC- ADDI, sur la photo Isabelle et Patrick


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Togo - L’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI) a rompu le silence ce matin lors d'une conférence de presse qu’elle a organisé à Lomé. Au menu, c’est ses malentendus avec l’Alliance Nationales pour le Changement (ANC) à propos du siège octroyé à l’Union des Forces de Changement (UFC) à son détriment

"Nous sommes en séparation de corps avec l’ANC, mais nous n’avons pas rompu" a déclaré le président de l’Addi, Aimé Gogué au cours de ce rendez-vous avec la presse.

Tout est parti d’un sms que le professeur Aimé Gogué a envoyé aux responsables de l’ANC et de la Coalition Arc-en-ciel. Le message, envoyé depuis Dakar par M.Gogué où il participait à un forum économique de l’UEMOA, avertissait ses partenaires de l’intention du parti UNIR de garder le statu quo à la CENI si l’opposition continue à écarter l’Ufc dans le partage des sièges à la CENI.

"Je n’ai pas dit à l’ANC de donner le siège de l’ADDI à l’UFC. Je reconnais que j’ai envoyé un sms, mais pas dans le sens où nos partenaires l’ont compris", a poursuivi Aimé Gogué dont le parti se dit "fâché par le comportement de l’ANC" mais pourtant ouvert pour des discussions afin d’arriver à une entente.

Par ailleurs, ADDI accuse son partenaire de prendre des décisions unilatérales, sans la consulter.

"L’ANC a pris une décision qui ne nous satisfaite pas", a souligné le président. Parlant de son futur avec le parti de Jean-Pierre Fabre, les responsables d’ADDI disent demeurer dans ce partenariat, mais "se désolidarise de toute démarche d’exclusion des autres".

C’est une exclusion qui relève de la "dictature du mépris" dont use le partenaire ANC.

"Nous sommes des victimes que les gens prennent pour des bourreaux. C’est injuste", a expliqué Dr Kampatibe, Conseiller de l’ADDI.

Concernant les indiscrétions qui font état des tractations d’ADDI pour former un autre groupe parlementaire avec d’autres partis de l’Assemblée nationale, elles ont été rejetées par le président du parti.

"Nous n’avons jamais voulu former un autre groupe parlementaire. C'est un procès d'intention", a-t-il dit,

Le parti est même suspecté de faire usage de la duplicité.

"Nous sommes arrivés à un niveau où on doit être conscient de la situation politique du pays, afin de prendre des décisions qui s’imposent", a renchéri Dr Kampatibe.

Ce qui est clair aujourd’hui, c’est que le torchon brûle véritablement entre l’ANC et l’ADDI. Mais "la flamme de l’amour peut revenir, comme le divorce peut être consommé", conclu le président.

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