Togo - L’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI) a dénoncé mercredi au cours d’une conférence de presse à Lomé la répartition faite par l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), son partenaire parlementaire à l’Assemblée nationale, des trois (3) places à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) au titre de l’opposition parlementaire, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
Il s’agit d’une « trahison », d’une « forfaiture », d’un « tsunami » et d’un « amateurisme politique ».
Sans pour autant suspendre sa participation au groupe parlementaire ANC-ADDI malgré ce qu'il qualifie de "conciliabule entre UNIR vet ANC", le parti d’Aimé Gogué réclame son « droit inaliénable » qui est la restitution de cette place au sein de la CENI.
« ADDI n’est pas contente du comportement que son partenaire principal a eu lors de la formation de la CENI. Nous exprimons ainsi notre indignation et dénonçons avec vigueur ce comportement d’un parti ami auquel nous avons toujours marqué la fidélité et la confiance », s’est exprimé professeur Aimé Gogué.
Depuis le 17 septembre, date de l’élection des 17 membres de la CENI, aucune discussion n’a été engagée entre les deux (2) partis membres du Collectif Sauvons le Togo (CST), a également regretté M. Gogué.
«En dépit de nos efforts de discuter, aucune communication n’a été possible sur le sujet. ADDI ne veut pas être complice des errements politiques puisque certains leaders de l’opposition jusqu’à ce jour n’ont pas pris la mesure et l’ampleur des enjeux », a-t-il ajouté.
Pour l’ADDI, il n’est pas question de se rallier au pouvoir. « Nous voulons conserver notre place dans l’opposition en continuant d’œuvrer pour la constitution d’une plus large union de toutes les forces qui veulent s’inscrire dans la dynamique de l’alternance en 2015 », a-t-il rappelé.
Au lendemain des élections législatives de juillet 2013, l’ADDI a compté dans ses rangs trois (3) députés.