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AG de l’ONU : grands enjeux
Publié le jeudi 25 septembre 2014  |  republicoftogo.com


© Autre presse par DR
Robert Dussey, ministre togolais des affaires étrangères


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Le débat général de l'Assemblée des Nations Unies s'est ouvert mercredi à New-York en présence du président Faure Gnassingbé.

Dans une tribune publiée ce jour, le chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey, explique quels sont les grands enjeux pour le Togo, l'Afrique et le monde.

La 69ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies vient de s’ouvrir. Le Togo comme à l’accoutumé s’investira sous l’impulsion et les directives du Président de la République, son Excellence le président Faure GNASSINGBE pour apporter une contribution significative aux travaux de cette session.

Cette grand-messe de la diplomatie s’ouvrira, au siège de l’Organisation à New York, le 16 septembre prochain. Elle sera présidée par S.E.M. Sam Kahamba Kutesa, Ministre ougandais des Affaires Etrangères, élu par acclamation, le 11 juin 2014, pour succéder à l’Ambassadeur John W. Ashe d’Antigua-et-Barbuda, qui donnera, une nouvelle fois, l’occasion aux Etats de s’exprimer sur des sujets d’intérêt national, régional et mondial et de rechercher des solutions aux défis auxquels notre planète est confrontée.

A son élection, le nouveau président s’est engagé à être «accessible, transparent, juste et équilibré », travaillant avec les membres de l'ONU dont le Togo et d'autres parties prenantes à la réalisation et à la mise en œuvre d’un programme transformateur de développement pour l’après-2015, se plaçant ainsi sur la voie balisée par son prédécesseur qui a planté le décor d’un tel programme, sans pour autant reléguer à l’arrière-plan d’autres priorités telles que le renforcement du multilatéralisme, la réforme de l'ONU ainsi que le renforcement du partenariat entre l'ONU et les organisations régionales et sous-régionales.

En effet, si les Nations Unies ont pour vocation principale de maintenir la paix et la sécurité internationales, ces objectifs ne pourront être durablement atteints que si et seulement si la pauvreté et la misère ne deviennent pas un terreau fertile pour toutes sortes de dérèglements de nos sociétés. Telle est l’idée qui a présidé à l’adoption des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et des Objectifs de Développement Durable (ODD). Pour parvenir au développement durable, il est indispensable de créer, tant au niveau national qu’international, des conditions favorables pour poursuivre et renforcer la coopération internationale.

La nécessité de donner une impulsion nouvelle à l’action collective et de mettre en œuvre de nouvelles stratégies qui accélèrent la croissance économique durable justifie le renouveau du débat mondial sur le développement et la réalisation d’un programme transformateur de développement post-2015.

Comme l’indique le rapport du Secrétaire général intitulé « Accélérer la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement : options pour une croissance durable et partagée et enjeux de l’action des Nations Unies en faveur du développement au-delà de 2015 », l’élaboration du cadre de développement après 2015, qui doit procéder d’un renforcement du partenariat mondial, doit être le résultat d’un processus transparent, ouvert et inclusif auquel participeront de multiples parties prenantes. En d’autres termes, l’objectif ultime pour la communauté internationale devrait être de formuler un programme de transformation qui prenne en charge des solutions globales, guide les efforts nationaux de développement et permette aux populations d’améliorer leurs moyens d’existence et de déterminer leur propre avenir.

Il va sans dire que les Etats membres de l’ONU doivent s’investir sans compter en vue de la réalisation desdits objectifs si tant est que la plupart d’entre eux ambitionnent de devenir des pays émergents dans un proche avenir. La 69ème session sera l’occasion de faire le bilan du chemin parcouru et d’envisager des perspectives.

C’est pourquoi, à la tribune des Nations Unies, dans le cadre du débat général, en plénière ou dans les Commissions, notre pays, le Togo aura la charge d’exposer les efforts déployés au plan national en vue de la réalisation des OMD et des ODD, de faire entendre ses positions et ses vues sur les grandes questions qui dominent la vie internationale sans oublier les enjeux de la session extraordinaire des Nations Unies, prévue le 22 septembre 2014, et consacrée à l’examen des rapports sur le Programme d’action de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement au-delà de 2014 (CIPD). Celle-ci permettra d’insister sur l’importance de poursuivre la mise en œuvre du Programme d’action de la CIPD adopté en septembre 1994.

En outre, la délégation togolaise devrait se prononcer sur les principales crises qui affectent durement le continent africain, en République Centrafricaine, en Libye, ainsi que sur les agissements de certains groupes terroristes au Nigéria, au Cameroun, au Kenya, en Somalie, etc.

Hors du continent, notre pays se prononcera sur la crise au Proche et au Moyen-Orient, notamment en Israël et la Palestine dont les derniers développements ont eu des répercussions graves sur la vie des populations des deux territoires dans cette région.

Sur le point particulier de la sécurité maritime, notre pays en appellera à l’appui des partenaires au développement afin que la conférence africaine sur la sécurité maritime et le développement en Afrique, prévue l’année prochaine à Lomé, soit un succès et permette d’élaborer des stratégies concertées pour contenir ce phénomène, dans la mesure où aucun pays n’est épargné par les actes en cause.

Enfin, les rencontres avec nos partenaires bilatéraux et multilatéraux permettront de renforcer nos relations de partenariat au profit de notre développement.

En somme, la 69ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies comporte un agenda de travail très chargé pour la communauté internationale. C’est l’occasion, une fois encore pour le Togo de faire valoir sa présence et ses positions qui lui ont toujours permis de jouer un rôle très apprécié dans les instances internationales, comme celles des Nations Unies.

Robert DUSSEY

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