La lutte contre les déchets de tous ordres, c’est la bataille que mènent des ONG et Association comme Togo Environnement Propre, Observatoire Ouest-Africain de l’Environnement et Action Ecologie et Santé pour le Développement du Togo, aux côtés des gouvernants. Annoncé pour permettre l’installation sous peu d’une Brigade de veille environnementale, le processus est visiblement en bonne voie.
A travers une démarche collégiale, ces trois structures précitées ont ouvert ce mercredi à Lomé, un atelier de renforcement de capacités initié à l’endroit des acteurs qui devront apporter leurs leur physique et leur intelligence à la bonne marche du projet d’installation de la Brigade de veille environnementale du Grand Lomé. Selon les explications de la présidente de l’ONG Togo Environnement Propre, Mme Sonia Nèmè Gnassingbé, ces jeunes venus de trois cantons et de cinq arrondissements retenus pour la phase pilote de cette initiative seront durant les deux
jours d’atelier sensibilisés sur plusieurs notions à savoir « la citoyenneté », « les changements climatiques et les comportements citoyens à adopter pour avoir un environnement sain ». On aura dès lors, ensemble avec les CDQ (Comités de Développement de Quartiers) à
constituer des plateformes de communes (12 au total) de 10 personnes, suivant le schéma préétabli. Et ensuite, à partir de ces plateformes, on organisera ces jeunes à la constitution de la Brigade de veille environnementale du Grand Lomé. Le travail de ces derniers au niveau des
communautés de base sera de sensibiliser les populations et organiser
des ramassages d’ordures. Dans les prévisions, ces derniers seront
installés aujourd’hui. Ensuite s’ouvrira la phase d’extension du projet.
Cap sera dès lors mis sur Kara avant que les autres grandes villes du
pays ne soient enrôlées.
A la suite de la présidente de l’ONG Togo Environnement Propre, ce
fut au tour de Joachim Méba, Juriste à la Direction de l’Environnement,
au nom du ministère de tutelle, d’y aller par son appréciation. Ce
rendez-vous d’après lui est « important dans la mesure où elle contribue
dans une certaine mesure à notre programme de sensibilisation des
acteurs sur la problématique de l’environnement, à savoir les
changements climatiques, la gestion des déchets plastiques ». Il pense
que, l’espoir de gagner cette bataille contre les ordures et déchets
plastiques qui errent dans la nature, est permis. D’où son appel à
mettre un point d’honneur à toutes « actions d’où qu’elles viennent si
elles vont d’améliorer la gestion rationnelle de l’environnement ».
C’est donc en précurseur que Yao Kpondzo, le Directeur exécutif de
l’Observatoire Ouest-Africain de l’Environnement, a averti les uns et
les autres sur l’immensité du travail qui attend toutes les composantes
des plateformes et aussi la Brigade de veille qui en découlera. Au-delà
de ces jeunes, il a imploré la contribution des uns et des autres pour
encourager les gouvernants à faire encore mieux dans la lutte pour
bouter hors du Togo les sachets non-biodégradables et autres ordures.
Comme quoi, la citation de Kossi Aboka, président de la Délégation
spéciale de la préfecture du Golfe, « la pollution n’a pas de famille
politique ni de coloration religieuse ». Il faut la combattre à tout
prix.
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