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Des producteurs formés sur les maladies et les ravageurs du cacao
Publié le vendredi 26 septembre 2014  |  Le Temps


© Autre presse par DR
Cacao


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Un atelier de formation sur la connaissance et le contrôle des insectes nuisibles, la pourriture des cabosses, le « swollen shoot » et l’utilisation efficace des insecticides dans les cacaoyères a regroupé les 22 et 23 septembre à Kpalimé une vingtaine de producteurs du café et du cacao des préfectures d’Agou, de Kpélé, de l’Amou et de Kloto.


La rencontre est un volet du projet « Gestion intégrée des ravageurs et des pathogènes du cacao en Afrique : contrôle des ravageurs et des pathogènes autochtones du cacao et prévention de l’introduction des insectes nuisibles et pathogènes exogènes ».


Elle a été initiée par l’Institut Togolais de Recherche Agronomique, le Centre de Recherche Agronomique-zone Forestière (ITRA/CRAF) avec l’appui financier du Fonds Commun pour les Produits de Base (FCPB) et l’Office International pour le Cacao (OIC).


Il s’agissait de sensibiliser les planteurs sur les maladies et les insectes nuisibles du cacaoyer et de leur faire prendre conscience du problème afin de lutter efficacement et durablement contre ces fléaux.


Les participants ont été instruits sur les insectes nuisibles du cacaoyer et leur contrôle : les mérides, le foreur du tronc et les cochenilles du cacaoyer ; la maladie virale du « swollen shoot » ; la reconnaissance des insectes nuisibles et la maladie du cacaoyer au champ. Ils ont été également éclairés sur l’utilisation saine et responsable des insecticides ; la gestion des contenants de pesticides et le calibrage participatif des appareils de traitement. Les producteurs ont aussi effectué une sortie dans une parcelle cacaoyère pour joindre la pratique à la théorie.


La gestion des maladies et insectes ravageurs dans la culture du cacao demeure une préoccupation majeure pour tous les acteurs de la filière dans la mesure où ces maladies et insectes font perdre entre 25 et 30% des récoltes aux producteurs. Il est question dans la dynamique actuelle de s’investir pour améliorer la rentabilité de cette culture.


Le Temps/Atop

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