Le partage des 4 sièges de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui étaient revenues au Groupe parlementaire ANC-ADDI a été à l’origine des incompréhensions au sein de ce groupe parlementaire qui est l’émanation du Collectif Sauvons le Togo (CST). Après la conférence de presse de l’Alliances des Démocrates pour un Développement Intégral (ADDI) mercredi, l’Alliance nationale pour le Changement (ANC) s’est défendu jeudi.
Isabelle Mananvi Améganvi, la 2e Vice-présidente de l’ANC a rejeté jeudi toutes les accusations de trahison portées contre son parti par les responsables de l’Alliance des Démocrates pour un Développement Intégral (ADDI) suite au partage des 4 places de la CENI qui étaient accordées au Groupe parlementaire ANC-ADDI.
Sur les ondes de Victoire FM, Isabelle Améganvi a indiqué que les accusations de l’ADDI contre l’ANC étaient surprenantes et incompréhensibles.
Pour elle, l’ANC a accordé plusieurs facilités à ADDI en donnant une présidence de Commission parlementaire à un député de l’ADDI ainsi que deux représentations dans les organisations internationales des parlementaires. Et ce, malgré le fait que l’ANC ait 16 députés au sein du Groupe contre 3 pour l’ADDI.
« On ne peut pas accuser l’ANC qui a 16 députés et qui n’a que 4 places à la CENI alors que Arc-en-ciel par exemple qui a 6 députés compte 3 représentants à la CENI », a déclaré Me Améganvi qui soutient qu’il n’y a aucun problème avec ADDI.
Pour Me Améganvi, l’ANC et ADDI sont comme des jumeaux et les représentants de l’ANC à la CENI sont ceux de l’ADDI. « Ce que l’ANC fait, c’est l’ADDI qui le fait et ce que l’ADDI fait, c’est l’ANC qui le fait. Nous croyons que nous sommes des jumeaux », a-t-elle dit.
La 2e Vice-présidente de l’ANC a expliqué qu’au temps où les concertations se déroulaient pour la mise en place de la CENI, le professeur Aimé Gogué et le Docteur Kampatib, les deux premiers responsables de l’ADDI, également députés à l’Assemblée nationale étaient absents du pays. Ce qui n’a pas facilité les contacts.
Pour calmer le jeu, la présidente du groupe parlementaire ANC-ADDI pense qu’il n’est pas question de répondre aux accusations de l’ADDI et annonce une réunion entre les députés du Groupe pour ramener la sérénité.... suite de l'article sur Autre presse