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L’African Risk Capacity va mobiliser 1 milliard $ d’obligations pour lutter contre le changement climatique
Publié le vendredi 26 septembre 2014  |  Agence Ecofin


© AFP par DR
Le sommet de l`ONU sur le climat
Mardi 23 Septembre 2014. Nations Unies à New York. Les dirigeants du monde entier se réunissent pour un sommet de l`ONU sur le climat visant à donner un nouvel élan aux négociations internationales sur le réchauffement climatique. Photo: Ban Ki-Moon, SG de l`ONU.


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- L’African Risk Capacity (ARC) ou Capacité Africaine de Gestion, l’agence spécialisée de l’Union Africaine œuvrant pour la réduction des impacts des sécheresses sur les populations du continent, a décidé de mettre en place un mécanisme de financement par obligations d’un montant de 1 milliard de dollars afin de lutter contre les effets du changement climatique. L’information a été annoncée lors du Sommet international sur le climat qui s’est ouvert le 23 au siège des Nations Unies à New York.

Ce mécanisme de financement se situe dans le cadre du programme d’équipements climatiques extrêmes (XCF).

Les obligations prévues pour 2016 mettront des ressources financières à la disposition des pays adhérents à l’ARC afin d’aider leurs investissements d’adaptation au climat, lors de catastrophes climatiques telles que la sécheresse, la canicule, les inondations ou les cyclones de plus en plus intenses et récurrents à travers le continent.

Les experts estiment que l’Afrique a besoin d’investir entre 10 et 20 milliards de dollars par an d’ici 2050 pour se préparer aux 2°C de réchauffement climatique de la planète.

«L’Afrique a besoin de solutions. Le programme XCF mettra à la disposition des nations africaines un nouveau mécanisme de financement pour gérer les risques climatiques en fournissant un accès direct à un nouveau capital privé et en exploitant les contributions des partenaires au développement. Nous ouvrons la voie à un financement innovant pour le climat», a expliqué Ngozi Okonjo-Iweala (photo), ministre nigériane des Finances et présidente du Conseil de direction de l’ARC, en prélude au sommet des Nations Unies pour le climat à New York.

L’ARC travaillera avec les Etats africains et leurs partenaires dans le but de mettre en place une forme efficace et juste de XCF quand les nations se réuniront l’année prochaine à la conférence des NationsUnies pour le changement climatique, à Paris.

Une fois mis en place, le XCF sera entièrement objectif et se basera sur des données concrètes, en utilisant la climatologie africaine sur les 30 dernières années comme référentiel. Des informations météorologiques consistantes couvrant l’ensemble du continent sont disponibles depuis l’avènement de l’ère des satellites au début des années 1980 et seront utilisées pour calculer l’index multirisque de climat extrême pour chaque région en Afrique.

L'indice permettra de suivre l'augmentation de la fréquence et de l'ampleur des phénomènes météorologiques extrêmes en comparaison et à partir d’une base de références pour chaque région du continent. Lorsque l’index dépassera un seuil prédéfini, des échéances d’obligations seront automatiquement allouées aux pays dans les régions affectées et seront utilisées pour stimuler les efforts d’adaptation ou améliorer les mécanismes de gestion des risques de désastre.

Les obligations de catastrophes initiales seront d’une valeur totale de plusieurs centaines de millions de dollars, jetant les bases pour la distribution de plus d’un milliard de dollars d’obligations de changements climatiques en Afrique sur une période de 30 ans.

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