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Sommet sur le climat à New York : Faure Gnassingbé dans une «démarche originale », selon André Johnson
Publié le vendredi 26 septembre 2014  |  AfreePress


© aLome.com par Parfait
Ministre André Johnson de l`Environnement.


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Togo - A la tribune de la 69ème session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies jeudi à New York aux Etats-Unis, les chefs d’Etat et de gouvernement ont tour à tour fait le bilan des problèmes climatiques rencontrés dans le pays.

Le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé s’est départi de cette « litanie » de problèmes de changements climatiques autour duquel tout le monde parle et a essentiellement mis l’accent sur l’énergie, a indiqué vendredi sur Kanal FM, André Johnson, ministre de l’Environnement et des Ressources forestières.

« Aujourd’hui, il aurait dû être question des impacts négatifs sur les économies respectives de nos pays. Quand on parle de changement climatique, on parle de désertification, de déforestation et d’érosion côtière. Il est sorti de cette démarche classique pour faire un bilan des impacts chiffrés à l’assistance, c’est une démarche originale », a-t-il déclaré.

Pour le Togo où le couvert végétal est de 7%, il faut 36 milliards de francs pour freiner durablement l’évolution de l’érosion côtière, réhabiliter les sols et mettre fin aux coupes illicites de bois.

Pour lutter contre les changements climatiques, a-t-il poursuivi, plusieurs actions ont été menées. Sur le plan juridique, le Togo s’est doté d’un Plan national d’adaptation au changement climatique, d’une stratégie durable et d’une loi-cadre sur l’environnement.

Pour augmenter le couvert végétal, 5 000 hectares sont reboisées tous les ans. La municipalité de Lomé, de concert avec les ministères en charge de l’environnement et de l’administration territoriale réfléchissent sur la mise en place d’un plan d’action concertée contre la pollution, a-t-il ajouté.

Ce sommet de New York sur le climat est aussi l’occasion pour la communauté internationale de sortir de la note de frustration et de statu quo constatée à Varsovie en Pologne en janvier dernier lors de la conférence organisée par les Nations Unies. A cette rencontre internationale, le constat est fait que les engagements qui avaient été pris par certains pays qui émettent plus e CO2 dans la nature, n’ont pas été respectés.

Parmi les pays développés, la France de François Hollande et le Prince Albert de Monaco sont montés à la tribune pour promettre une contribution au fonds vert mis en place pour faire face aux changements climatiques.

Selon les scientifiques, si rien n’est fait, la terre risque de connaître avant la fin de ce siècle un surplus de réchauffement de 4 à 5 degrés.

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