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Togo/ Bientôt les établissements scolaires, universitaires et extrascolaires seront garnis d’infirmerie
Publié le vendredi 26 septembre 2014  |  Voix de la Nation


© Autre presse
Justin Koffi, Représentant résident de l’UNFPA au Togo


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31,7% de la population togolaise de 2010 selon le 4ème recensement général de la population de l’habitat n’ont pas accès aux centres de santés ou d’infirmeries où ils peuvent se soigner ou avoir des informations fiables pour leur santé.


Une situation qui les expose à de multiples problèmes dont les plus récurrents sont les grossesses précoces ou non désirables et des infections sexuellement transmissibles (IST).

Conscients de l’enjeu et aux problèmes qui se posent à ces derniers, le Fond des Nations Unies pour la Population (UNFPA) avec l’appui du gouvernement ont validé ce jeudi à Lomé un document qui se veut « une approche de solution résolvant les différents problèmes liés à la santé des jeunes ».

Pour le psychologue au service national des jeunes et adolescents, Roméo Kokoutsè Bledjé, ce document est une partie importante de la mise en œuvre des recommandations issues d’une étude menée l’année passée sur l’analyse situationnelle des infirmeries scolaires, universitaires et centres des jeunes existant au Togo.

« L’analyse a révélé que seulement 37 infirmeries scolaires existent au Togo et 37 centres de jeunes qui offrent des prestations qui ne sont pas uniformes donc la recommandation était d’aller vers un référentiel pour définir les paquets d’activités à mettre en œuvre dans les infirmeries scolaires, dans les centres des jeunes pour pouvoir répondre aux besoins énormes en santé de la reproduction des adolescents et des jeunes », a-t-il précisé.

Souhaitant que ce document soit utile pour donner une réponse de façon adéquate aux problèmes de santé des jeunes qui constituent selon lui « une potentialité de développement de la population », le représentant de l’UNFPA, le Docteur Koffi Justin N’guessan réaffirme le soutien de son département au côté du gouvernement pour résoudre les questions de santé des jeunes.

Ouvrant les travaux de cette rencontre, le représentant du ministre de la santé Sadjohédjo koami Djrovon a au nom du gouvernement témoigné sa profonde gratitude à tous les acteurs, s’impliquant dans les questions de santé tout en leur appelant de tout mettre en œuvre pour la multiplication des centres de soins aux jeunes.

Ce document des services de santé de la reproduction adapte aux jeunes en milieux scolaires, universitaires et extrascolaires servira de référence d’orientation aux promoteurs et initiateurs de ces services.

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