Alors que l’ouverture des candidatures à la présidence de la Fédération togolaise de football est officiellement lancée, l’éventualité que la candidature du président sortant Gabriel Ameyi, aille à son terme, semble de plus en plus incertaine. De sources officieuses, “face à la crise qui mine la fédération togolaise de football, les autorités promettent agir “, selon une dépêche. En réalité, le gouvernement togolais pourrait faire pression pour écarter l’actuel président sortant de la course.
Elu le 5 novembre 2010 pour un mandat de 4 ans, Gabriel Ameyi, le président sortant, a toutes les chances de l’emporter lors du congrès électif devant avoir lieu probablement en novembre ou décembre, même si la date n’est pas encore annoncée.
Or, son mandat est émaillé de soubresauts à répétition prolongeant et aggravant la crise que vit la FTF depuis plus d’une décennie. Crise structurelle, manquement au code éthique, non respect des statuts, détournement des aides de la FIFA, corruption généralisée, délitement des championnats de Division 1 et Division 2, sans compter l’état absolument lamentable de l’équipe nationale, Les Eperviers du Togo. Concernant cette dernière, le dernier épisode en date est l’organisation chaotique des matches éliminatoires de la CAN Maroc 2015. Manque d’équipement des joueurs, utilisation de ballons non homologués, entraîneur ignorant d’ailleurs les qualités d’un ballon de football, etc, ont caractérisé la préparation des matches contre la Guinée et le Ghana, soldés par deux défaites et compromettant quelque peu la qualification des Eperviers.
Gabriel Ameyi est soupçonné de détournements des fonds de la Fifa et d’autres subventions du gouvernement. La Fifa, qui a constaté l’incurie dans la gestion, a demandé des explications, restées jusqu’à présent sans réponse. La Fifa pourrait demander un audit indépendant avant la tenue des élections.
Il est fort possible que l’on puisse proposer à Gabriel Ameyi un abandon de poursuites judiciaires en cas de renoncement de sa part à une candidature à la présidence de la FTF. Le président du Club de Maranatha de Fiokpo a perdu ses soutiens dans les plus hautes sphères de la FIFA et la Confédération africaine de football (CAF)
Au regard du manque de transparence dans l’organisation du scrutin, les électeurs – les dirigeants de club- soupçonnés d’être stipendiés, le président élu est souvent celui qui a le plus donné d’argent.
Actuellement, seule une candidature, le magistrat Adjodo Kossi, Tino Adjeté, et Tata Avlesi, un ancien président de la FTF, sont les seules candidatures déclarées.... suite de l'article sur Autre presse