La Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest est passée au peigne par un professionnel de droit. Me Jil Bénoît Afangbedji à cet exercice le 24 Septembre 2014, à Lomé.
“A l’instar de la plupart des instituions panafricaines la cour de justice de la CEDEAO est perçue comme une institution de plus donc inutile et nuisible à la limite utile aux politiques pour légitimer leur impunité”; tels sont les propos de Jil benoit Afangbédji. Mais au delà des propos de l’homme, l’avis semble être partagé. Il s’est attelé à démontrer la nécessité pour tous les citoyens africains de s’imprégner des voix de recours auprès de ce tribunal
Selon ses explications, la Cour donne la possibilité à tous d’être représenté et d’être assisté par des avocats et surtout que les décisions émanant d’elle sont immédiatement exécutoires. Elle est par ailleurs saisissable par poste ou par voie électronique.
Selon Me Afangbedji, les défaillances dont souffre ladite Cour est d’abord d’ordre financier par rapport à la prise en charge des avocats du plaignant en cas de litige avec un Etat, de la rédaction des faits et sur le plan de l’horaire ou de la durée des plaidoiries.
Le patron de Ensemble pour les droits de l’homme (EDH) est admis au Conseil de la Cour pénale internationale (CPI) et au Tribunal spécial pour le Liban.