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M. Borloo s’annonce avocat de l’énergie en l’Afrique «en panne faute d’électricité»
Publié le lundi 29 septembre 2014  |  Agence Ecofin




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Jean-Louis Borloo, ancien ministre sous Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, veut lancer une fondation pour l'accès à l'énergie en Afrique, en étant convaincu que « l'énergie pour tous en Afrique, c'est aussi une opportunité pour la France, pour sa croissance et ses emplois », apprend-on du Journal du Dimanche.

Dans une interview à JDD, M. Borloo a exposé son engagement pour l’Afrique, déclarant que «dotée d'une riche diversité culturelle, les plus belles forêts, les plus beaux fleuves, de l'espace, des sous-sols riches, un grand potentiel agricole, l'Afrique est en panne faute d'électricité : 70 % des Africains n'ont ni lumière, ni électricité, ni énergie ». A 63 ans, l’ancien ministre français veut se faire l’avocat de la cause de l’énergie pour tous en Afrique avec sa fondation et son agence qui seront, précise-t-il, « opérationnelles à la fin de l'année».

« Je serai sur le terrain. Je veux être un facilitateur, un avocat de l'Afrique dans cette nouvelle ère. Je veux alerter les décideurs français et européens. Aider les dirigeants, mobiliser les parlements français et européen », a-t-il confié à JDD, soulignant vouloir mener « le combat de lélectricité pour tous en Afrique » en portant ce drapeau en France et en Europe.

« L'Afrique est notre plus grande chance et notre plus grand danger. À 12 km de l'Europe, par le détroit de Gibraltar, ce continent frère, dix fois plus grand que l'Europe et bientôt trois fois plus peuplé, est à la croisée des chemins », a-t-il relevé, reconnaissant qu’ « il y a aussi des intérêts économique et géopolitique ».

De l’avis de cet homme politique, fondateur de Génération Ecologie, si l'on arrivait à 90 ou 100% d'accès à l'énergie, on aurait plus de 20% de croissance par an en Afrique avec les retombées en France. « En République centrafricaine, là où nous avons des armées engagées sur le terrain, il y a 3% d'accès à l'énergie. Le pays est dans le noir à 97%. Ce n'est pas tenable », a déploré cet ancien ministre d’Etat qui ouvre une autre page de sa vie, mais cette fois-ci, consacrée à l’Afrique.

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