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La Nouvelle Société cotonnière du Togo a de l’ambition / Kokou Djagni : « D’ici 2022, nous allons pouvoir produire 200 mille tonnes de coton graine, si tout va bien »
Publié le mardi 30 septembre 2014  |  Togosite




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Depuis 2009, le Togo a amorcé un virage qui permet aujourd’hui de croire à un lendemain meilleur à la production cotonnière sur ses terres. C’est en effet en 2009 que la NSCT, Nouvelle Société Cotonnière du Togo a été créée avec pour objectif de redonner vie à ce secteur de l’économie
nationale.
Il a fallu seulement 5 ans pour le directeur M. Kokou Djangni avec une équipe très dynamique pour faire rêver à nouveau dans la production du coton de qualité au profit du commerce mondial.

De 28 mille tonnes de contons graine en 2009, on en est à fin 2013 à, à peu près 80 milles tonnes. Production encore infime vu ce que les autres pays mettent sur le marché mondial chaque année. Mais quand on jette un regard sur le passé, la nouvelle équipe dirigeante mérite d’être
encouragée.

C’est à ce titre que nous vous proposons cet entretien avec M. Kokou Djagni qui nous dit comment il compte atteindre l’objectif des 200 mille tonnes de coton graine à l’horizon 2022.


pa-lunion.com : Monsieur Kokou Djagni, bonjour !


Kokou Djagni : Bonjour !


Vous êtes le Directeur général de la Nouvelle société cotonnière du Togo. Vous avez annoncé 200 mille tonnes de coton comme objectif à l’horizon 2022. Mais avant d’en parler, quels sont les
chiffres qui caractérisent cette culture de rente dans notre pays ?


D’abord, la Nouvelle société cotonnière du Togo (Nsct) a été crée en 2009, et on a démarré avec une situation de crise dans la filière cotonnière. A la campagne 2009, on était à 28 mille tonnes de coton graine. Et c’est de là que nous sommes partis. L’année suivante, on est passé à 47 mille, ensuite en 2012 à 80 mille tonnes et 2013-2014, compte tenu des problèmes de pluviomètre qu’on a connu, on se situe à 78 mille, c’est-à-dire, on est pratiquement au même niveau que la campagne précédente. Donc, de 28 mille tonnes, on s’est stabilisé à 80 mille
tonnes à l’heure qu’il est.



Est-ce que ce n’est pas juste synonyme de ce que les gens ont commencé par produire après un temps de latence ?

Pas vraiment. Il y a eu un problème sur le marché international qui a été à l’origine de la crise, et il y a aussi une crise de confiance entre les producteurs et la société cotonnière d’alors qui est la
SOTOCO.
Et donc, le premier travail qu’on a eu à faire, c’est un travail de communication, pour ramener les producteurs à reprendre confiance dans la société cotonnière qui les accompagne. Ensuite, il faut mettre les moyens à disposition des producteurs. Il faut les rassurer.

Et donc, c’est tout ce travail là avec les agents sur le terrain, avec la Fédération nationale des producteurs de coton qu’on est arrivés à la relancer. C’était carrément une démotivation, une démobilisation des producteurs qui a débouché sur la crise. Aujourd’hui, on peut constater
que la confiance revient. Il appartient à la société cotonnière de savoir gérer ce capital confiance qui est en train de se mettre en
place.


Vous parlez de confiance. La confiance dans la production ou la confiance en votre personne ?

C’est la confiance dans le système qui est mis en place. Il a un document de stratégie que nous avons élaboré, qui met en route les axes sur lesquels nous devons passer pour pouvoir atteindre cet objectif.

Donc, ma petite personne ne fait que manager tout ça. Mais c’et le système de gestion, le système d’accompagnement, le système de gouvernance que nous mettons en place qui fait que cette confiance là revient.

Et donc, la bonne gouvernance de la filière est l’un des axes majeurs que nous avons retenu dans la stratégie d’orientation de la filière cotonnière qui nous permet de nous dire aujourd’hui que d’ici
2022, nous allons pouvoir produire 200 mille tonnes de coton graine, si tout va bien. Il faut dire également que, au-delà de la confiance, il y a les prix qu’on arrive à obtenir sur le marché. Et donc, si le marché international nous accompagne, c’est des facteurs sur lesquels nous ne
devons pas fermer les yeux.
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