Lomé abrite depuis ce mardi, un atelier de validation du document de politique nationale de l’habitat et du développement urbain. Le projet piloté par le ministère de l’urbanisme et de l’habitat est impératif pour faire face à l’anarchie qui règne dans le secteur et qui pourrait compromettre tous les efforts de développement du pays.
Au Togo, le constat est sans appel. Les villes sont mal structurées et mal organisées. Conséquence : un développement spacieux peu harmonieux, des logements décents rares, un environnement urbain dégradé…
Aucun développement n’est alors possible dans un tel contexte. Le Togo qui planifie une vision d’émergence d’ici 2030 se doit de se doter d’une stratégie d’organisation de ses centres urbains. L’atelier de validation ouvert ce mardi vient à point nommé pour élaborer les propositions viables à mettre en œuvre pour un développement harmonieux des villes, de plus en plus prises d’assaut par des populations dont le nombre ne cesse d’accroitre.
La croissance de la population en zone urbaine deviendra un danger si rien n’est fait. En 2010, 37,7% des togolais vivaient en milieu rural, en 2030, ils seront 57,17% et plus de 71% d’ici 2040. L’inaction serait synonyme d’échec de toutes les actions pour une émergence. C’est dire que désormais les préoccupations de l’habitat devront marcher de pairs avec celles de développement. Il faut noter que le PNUD soutient le Togo dans l’élaboration de cette politique de l’habitat.