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Adakpamé, Dabadakondji, Mayakopé, Kagomé/Les populations ont le « corps dans l’eau »
Publié le mercredi 1 octobre 2014  |  icilome


© aLome.com par Parfait
La lutte contre les inondations au Togo
Les retenues d’eau comme solution


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Togo - Elles sont au désarroi. « Nous demandons aux autorités de nous venir en aide. Nous avons tous nos effets dans l’eau. Nos enfants n’arrivent pas à se rendre à l’école, l’eau monte toujours », criait une femme en détresse hier à Adakpamé.

Suite à la forte pluie qui s’est abattue sur Lomé et les quartiers environnants le week-end dernier, le fleuve Zio, en cru, a quitté son lit et envahi les quartiers Adakpamé, Dabadakondji, Mayakopé, Kagomé et bien d’autres.

« Nos matelas se retrouvent dans l’eau. J’ai même retrouvé mon acte de naissance dans l’eau. C’est une situation que nous déplorons tous. On ne sait comment s’y prendre, tellement la situation nous dépasse », a confié Marlène, un élève en classe de Première qui, malheureusement, n’a pu faire la rentrée.

Dans ces quartiers, ceux qui ont des voitures ne rentrent plus avec leur engin. « Je suis obligé de garer ma voiture à au moins deux kilomètres de ma maison, dans un garage privé. Ensuite, je traverse l’eau à pied jusqu’à mon domicile. Heureusement que l’eau n’est pas encore rentrée dans la maison », a indiqué Tontonvi qui habite à Mayakopé

Et il ajoute : « Le matin, il faut traverser l’eau de la maison jusqu’à un lieu sec, avec les vêtements dans le sac. Moi, c’est lorsque j’arrive dans le garage où je gare ma voiture que je me mets au propre pour me rendre au boulot. Ma foi, nous sommes dépassés dans le quartier».

Cela fait plusieurs années que ces quartiers connaissent ce sort. Mais aucune solution n’est jusqu’alors trouvée pour endiguer le problème. Les populations sont obligées d’attendre le mal et le subir dans la résignation.

Et c’est dans cette désolation que le gouvernement annonce la mise en place d’un Système d’alerte Précoce (SAP) destiné à anticiper et gérer les catastrophes naturelles, en particulier les inondations très fréquentes.

«Le SAP permettra, non seulement d’alerter en temps opportun les sinistrés potentiel, mais aussi de porter secours et de mieux orienter l’assistance sur le terrain », a indiqué André Johnson, ministre de l’Environnement et des Ressources forestières.

Mais en attendant l’opérationnalisation de ce fameux système, il faut sauver ces populations qui crient au secours. Il y a urgence. Il faut pour le moment arrêter les discours et agir.



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