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Faure Gnassingbé bientôt saisi par les populations d’Atchinédji
Publié le mercredi 1 octobre 2014  |  AfreePress


© aLome.com par E. Gadegbeku
Pasteur Komi Edoh, premier responsable du MMLK (Mouvement Martin Luther King).


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Togo - Les populations d’Atchinédji, expropriées de leurs terres en 1987 pour la construction du barrage de Nangbéto, s’en donnent désormais au chef de l’Etat, Faure Gnassingbé qu’elles vont saisir dans les jours à venir pour demander son implication dans « cette affaire qui n’a que trop duré ». C’est ce qu’a annoncé mercredi leur parrain, le pasteur Edoh Komi, président du Mouvement Martin Luther King (MMLK), « la voix des sans voix ».

« Depuis un certain moment, les souffrances des populations d’Atchinédji ont été exposées sur la place publique, donc au monde entier, en ce qui concerne l’indemnisation des terres et des plantes qui ont été détruites par les eaux de Nangbéto. Le 21 juillet, nous avons été reçus par la Banque Mondiale qui a voulu offrir ses médiations mais malheureusement, plus de deux mois après, rien n’est sorti de ces médiations », a-t-il avancé comme raison de cette nouvelle action.

Pour lui, il est « urgent » que le chef de l’Etat tourne la tête vers ses populations constituées selon lui de plus de 12 000 personnes, en ouvrant un dialogue entre les populations victimes, la Communauté Electrique du Bénin (CEB) qui a construit le barrage de Nangbéto et la Banque Mondiale qui l’a financé.

« Nulle part au monde, 12 000 personnes ne peuvent être en train de crier pendant au moins un et que rien n’est fait. Nous demandons au chef de l’Etat d’instruire ses collaborateurs pour qu’un dialogue soit ouvert, portant sur l’indemnisation des terres englouties il y a 30 ans et sur le nouveau site d’accueil qui n’est pas construit pour abriter des êtres humains mais des animaux. Il y a pas d’électricité chez eux alors que c’est de leur terre que l’électricité est fournie pour ailleurs », a-t-il ajouté.

Le canton d’Atchinédji est constitué de 15 cantons dont les populations ont été déplacées dans les années 1980 de leurs terres après expropriation pour la construction du barrage hydroélectrique de Nangbéto. Depuis une dizaine de mois, ces populations clament leur indemnisation.

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