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L’Afrique est le continent le moins intégré au monde
Publié le jeudi 2 octobre 2014  |  Gabon Review




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Le concept des échanges commerciaux intra-africains serait mal appliqué sur le continent rendant difficile le déplacement des personnes, le commerce, d’information et de finance.

Selon l’indice mondial de la connectivité, «le DHL Global Connectedness», publié le 30 septembre dernier, au Cap en Afrique du Sud, l’Afrique est le continent le moins connecté au monde, malgré les accords commerciaux internationaux qui le lient à d’autres régions, tels que l’AGOA (loi américaine sur la croissance et les potentialités de l’Afrique) et l’Accord de partenariat économique récemment annoncé entre l’Union européenne et l’Afrique du Sud. Une situation qui semble défavorable pour les échanges commerciaux intra-africains, essentiels pour stimuler les économies du continent. «Davantage de soins doivent être apportés aux partenariats commerciaux intra-africains pour permettre des échanges commerciaux fluides entre les pays d’Afrique», révèle une étude économique, au regard de la tendance à commercer en tout premier lieu avec des régions extra-africaines, telles que les États-Unis ou la Chine. Pour Charles Brewer, directeur général de DHL Express Afrique Subsaharienne, les accords commerciaux existants sont toujours insuffisants pour encourager les échanges intra-africains.

Selon l’étude, lorsque l’on compare les statistiques du commerce intra-régional, les taux prévalant en Afrique sont parmi les plus faibles du monde, avec moins de 20 % de la production régionale restant précisément dans la région. Cela signifie que plus de 80 % de ce qui est produit en Afrique est exporté, principalement vers l’Union européenne, la Chine et les États-Unis. «L’un des plus grands défis que la région devra relever pour mettre pleinement en valeur le potentiel commercial qu’elle recèle réside dans le développement insuffisant de ses infrastructures, même si ce point fait l’objet d’une lente amélioration dans la mesure où plusieurs régions africaines continuent à investir d’importants volumes de capitaux dans le développement des infrastructures», estime Charles Brewer.

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