Braquages récurrents à Lomé et ses environs : Gerry Taama propose le renforcement du dispositif de vidéo-surveillance et la dotation des agents de sécurité en hélicoptères
Publié le jeudi 2 octobre 2014 | Le Télégramme du Togo
Togo - Ancien élément des FAT, le président du NET (Nouvel Engagement Togolais) reconverti aujourd’hui en homme d’affaire et politicien, Gerry Taama, était mercredi matin l’invité du journal du matin de nos confrères de Radio Victoire fm. Dans l’entretien qu’il a accordé, il a essayé de tracer des pistes pour enrayer les braquages suivi de mort d’homme dont les Togolais font l’objet depuis plus d’un mois.
Se refusant de réclamer un retour des patrouilles militaires dans la ville, ce membre de la Coalition Arc-En-Ciel, un regroupement de partis politiques de l’opposition togolaise, trace comme pistes à explorer, la dotation des agents des forces de l’ordre et de sécurité de « moyens aériens, un ou deux hélico pour prendre en charge ces personnes une fois qu’elles sont identifiées », et aussi, une augmentation et un renforcement du dispositif de vidéo surveillance, à certains endroits.
En tout cet ancien élément des FAT juge inadmissible que qu’on n’ai pas des images des auteurs du braquage de dimanche dernier alors même que des témoins indiquent que « ces personnes ne sont pas cagoulées ».
Pour ce qui est de ces braquages qui se répètent depuis plusieurs semaines déjà, M. Taama l’impute à « certaines dispositions prises précédemment. Nous avons dit dans ce pays qu’il fallait limiter la présence militaire en temps de paix. Aujourd’hui vous n’avez que des patrouilles de policiers ». Il pense que ce n’est pas normal. Il regrette au passage que nous ayons réduit l’empreinte sécuritaire dans notre ville, nous tous nous sommes contents qu’on a moins de présence militaire mais le maillage sécuritaire est réduit.
Il n’est pas non plus du tout étonné que l’on évoque la somme de près de 3 milliards de F cfa comme butin emporté par les braqueurs. Il appelle pour preuve, l’évidence selon laquelle, pour aller faire son marché ou des affaires en Chine ou à Dubaï par exemple, « vous transportez votre argent sur vous parce que les délais sont tel que c’est si compliqué de travailler avec des banques chinoises pour des questions de barrière linguistique et de législation chinoise.