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Appel conjoint des églises chrétiennes pour les réformes constitutionnelle et institutionnelle avant la présidentielle 2015
Publié le jeudi 2 octobre 2014  |  Le Temps


© aLome.com par Parfait
Acteurs d`un énième dialogue en pleines discussions.


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Dans un communiqué conjoint rendu public ce 1er octobre, la Conférence des évêques du Togo (CET)’, le Bureau exécutif de l’Eglise protestante presbytérienne du Togo, et le Comité exécutif de l’Eglise méthodiste du Togo, interpelle la classe politique et lui demande de réintroduire la question des réformes à l’Assemblée nationale et d’y trouver une issue positive.



[…] Tout en respectant les positions exprimées par les diverses formations politiques représentées ou non à l’Assemblée Nationale, la Conférence des Evêques du Togo, le Bureau Exécutif de l’Eglise Evangélique Presbytérienne du Togo et le Comité Exécutif de l’Eglise Méthodiste du Togo adressent un appel pressant au Chef de l’Etat, au Premier Ministre et à son Gouvernement, au Président de l’Assemblée Nationale, à tous les députés et à tous les responsables de l’opposition togolaise en faveur d’une nouvelle initiative visant à réexaminer les questions introduites auprès de l’organe législatif de notre Pays en vue d’y trouver une issue plus positive, indique le communiqué.


es églises chrétiennes recommandent à la classe politique de passer outre les “considérations partisanes et égoïstes” afin de faire avancer la cause de la démocratie et permettre un déroulement dans la sérénité de la présidentielle 2015.

Tout en comprenant certainement l’esprit de clocher des responsables politiques, les dirigeants religieux déplorent l’échec du dialogue politique intertogolais qui s’est déroulé en juin 2014 au siège de Togotélécom, sous la facilitation du prélat catholique, Mgr Nicodème Barrigah-Bénissan. Ils portent un doigt accusateur sur l’intransigeance de la classe politique, responsable de “cette rebuffade essuyée par le peuple togolais”.

Les églises considèrent l’échec comme “un regrettable recul enregistré dans l’engagement pris par les mêmes acteurs d’une part depuis plus de huit ans dans le cadre de l’APG, et, d’autre part, depuis plus de deux ans dans le processus de mise en œuvre des recommandations de la CVJR”, d’après la déclaration conjointe.


Préconisées par l’Accord politique global et fortement recommandées par la CVJR, les réformes institutionnelle et constitutionnelle sont censées amener la Togo sur la voie d’une transition démocratique en déverrouillant la Constitution taillée sur mesure et les institutions aux mains du parti au pouvoir. Depuis 8 ans, le peuple togolais attend en vain du Président Faure Gnassingbé de les mettre en oeuvre.


Les discussions intertogolaises au siège de Togotélécom ont échoué d’une part à cause de la volonté manifeste de l’opposition (ANC-ADDI-Coalition Arc-en-ciel) de revenir à la Constitution de 1992 et d’empêcher Faure Gnassingbé d’être candidat à la prochaine élection présidentielle. D’autre part, le pouvoir UNIR a une plus grande responsabilité dans l’échec du dialogue par son refus même de discuter les propositions de l’opposition, misant sur sa majorité mécanique à l’Assemblée nationale pour s’opposer aux réformes.


Le comble fut atteint quand la majorité UNIR actuelle a rejeté en bloc le projet de loi portant réforme constitutionnelle soumis par son propre gouvernement et comportant un article sur le refus fait au président élu de faire plus de deux mandats. Un texte par contré voté par l’opposition, minoritaire.

Reste à savoir si elles seront au moins écoutées. Après l’armée, les Eglises demeurent le corps social le mieux organisé.

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