L’Action pour la Protection des Droits de l’Homme et le Développement Social dénonce la mainmise du pouvoir sur le Togo et appelle la France au secours
Vingt-quatre (24) ans après le déclenchement du processus démocratique du 5 octobre 1990, « les dirigeants du pays restent insensibles à tout ce qui se passe et à tous les principes qui fondent la démocratie ».
C’est le constat fait par l’Action pour la Protection des Droits de l’Homme et le Développement Social (APDHDS) dimanche dans un communiqué intitulé « quel avenir pour le Togo ? » et parvenu à l’Agence de presse Afreepress.
Selon l’association dirigée par l’ancien député Nicodème Habia, la fuite de l’ancien officier des Forces Armées Togolaises (FAT), Olivier Poko Amah et l’incarcération de l’ancien ministre de l’Administration Territoriale, Pascal Akoussoulèlou Bodjona sont des exemples qui illustrent cette situation vécue encore aujourd’hui par les Togolais en matière d’ «instrumentalisation de la justice ».
« D’autres Togolais se plaignent dans d’autres domaines et se taisent ne sachant à quel chien se vouer. Ceux-là pointent du doigt plusieurs institutions de la République en disant simplement qu’elles sont verrouillées. La Cour des comptes, la Cour constitutionnelle, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), la douane, les impôts sont entre les mains du pouvoir et sont souvent citées en exemple », indique le communiqué.
L’Action pour la Protection des Droits de l’Homme et le Développement Social appelle la communauté internationale, « surtout la France » à l’aide pour asseoir une « pleine et entière démocratie » et l’alternance au Togo.
« Beaucoup positionnent déjà le régime actuel encore vainqueur du scrutin à venir. Nous disons non et nous restons optimistes », relève l’association.