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Jean Kissi estime qu’il n’y aura pas d’élection sans réformes
Publié le lundi 6 octobre 2014  |  AfreePress


© aLome.com par Parfait
Jean Kissi, assistant de Mgr BARRIGAH dans la rédaction d`un compte-rendu, lisant un rapport d`une fin de journée de discussions.


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4 heures après la sortie du président de la Cour constitutionnelle, Aboudou Assouma, pour déclarer définitivement tournée la page des réformes politiques au Togo, Jean Kissi, secrétaire général du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) répond : « il n’y aura pas d’élection paisible sans les réformes ».

Intervenant lundi sur les ondes de la radio Victoire FM, celui qui se donne pour nom le « Soldat de l’Alternance et de la Démocratie » a clairement fait savoir qu’il faut ces réformes, « même s’il faut repousser l’élection présidentielle » qui doit constitutionnellement se tenir dans moins de six (6) mois.

« Il y a trop de contorsions au Togo, je ne vois pas d’élection sans les réformes. Je prends le courage de dire que même s’il faut que nous militions pour qu’on repousse les élections pour faire les réformes », a-t-il déclaré.

Pour le secrétaire exécutif de la Coalition Arc-en-ciel, seuls les réformes et le déverrouillage des institutions de la République peuvent permettre aux hommes et femmes « de qualité » qui sont dans l’opposition de s’exprimer.

« Nous avons besoin des deux tours de scrutin pour que ce monde puisse s’exprimer. Si nous n’avons pas les réformes et le déverrouillage des institutions, comment peut-on avoir la démocratie ? On diabolise tous ceux qui ne s’inscrivent pas dans la candidature unique. La candidature unique ne fera pas le jeu de l’opposition si on ne peut pas avoir les deux tours de scrutin », a-t-il indiqué.

Le problème des forces démocratiques n’est pas une question de candidature unique mais de réformes, a-t-il conclu.

La question des réformes est revenue dans l’actualité politique le 1er octobre dernier lorsque les églises catholiques, presbytériennes évangéliques et méthodistes ont demandé aux acteurs politiques de rouvrir la page de ces réformes à l’Assemblée nationale qui a rejeté le 30 juin dernier le projet de loi y relatif.

L’Union Européenne (UE) a enfoncé le clou le 2 octobre lors de la 15ème session périodique du dialogue UE-Togo.

Telli K.

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