L’Association des victimes de torture du Togo explique la fuite de son président en cabale depuis sa dernière convocation par le juge d’instruction par les confidences d’un plan d’élimination une fois renvoyé en prison. L’information a été donnée par le Secrétaire Général, de l’association ATCHOLI Kao le week-end dernier.
Le commandant a porté « à la connaissance de tout le peuple Togolais que sa décision de s’éloigner provisoirement de la scène nationale de la défense des droits de l’Homme et du combat démocratique est fondée sur des confidences de sources très sures selon lesquelles son élimination physique en prison serait en vue si jamais il se présentait à la dernière convocation fallacieuse qui lui était adressée par le doyen des juges d’instruction».
Par ailleurs le président de l’Assvito tient également à rassurer tous les défenseurs de droits de l’Homme et toute la société civile qu’il reste dans la droite ligne de la défense des libertés des citoyens et continuera sa lutte pour le respect scrupuleux des droits de l’Homme sur la terre de de ses aïeux.
Il avait expliqué sa dernière convocation par des velléités d’arrestation qui planent dans le cadre d’un complot du gouvernement contre les militants de l’opposition dérangeants ‘’surtout vers le nord dans la perspective de la prochaine élection présidentielle.
Les démêlées judiciaires du commandant Olivier Amah Poko ont en effet commencé en 2009 dans l’affaire Kpatcha Gnassingbé. Disculpé il n’a jamais été rétablît dans ses fonctions. Aussi a-t-il crée l’Assivitto dont les activités gêneraient le pouvoir. Il a été arrêté le 27 Mai 2013 pour incitation de l’armée à la révolte. Il jouit depuis le 14 février 2014 d’une liberté provisoire avant d’être de nouveau convoqué le 16 septembre.