L’éloignement provisoire de la scène nationale du président de l’Association des Victimes de Torture au Togo (ASVITTO), Olivier Poko Amah est fondé sur des confidences de sources très « sûres » selon lesquelles son élimination physique en prison serait en vue s’il se présentait devant le doyen des juges d’instruction le 16 septembre dernier.
C’est ce qu’a appris lundi l’Agence de presse Afreepress d’un communiqué de ladite l’association.
Toutefois, précise le communiqué, l’ancien officier des Forces Armées Togolaises (FAT) reste engager dans la défense des droits de l’homme, et de la liberté des citoyens, « pour que le Togo soit exempté de toute violation qui entraverait le développement social du pays, ainsi que l’instauration d’un Etat démocratique dans lequel les droits de l’Homme seront vainqueurs », ajoute-t-il.
L’ASVITTO réitère par ailleurs son engagement à lutter aux côtés du Collectif Sauvons le Togo (CST), pour, dit-elle, « continuer la lutte populaire que mène ledit collectif pour la libération totale de la nation togolaise ».
En rappel, l’audience prévue devant le doyen des juges d’instruction pour la comparution de Poko Amah Olivier n’a pas eu lieu en raison de l’absence du juge, « en permission pour des funérailles ». Deux jours après, on apprend qu’Olivier Amah a disparu.