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Pour une séance de délivrance, la marâtre pasteure tue à coups de bâton la fille de son marie
Publié le mardi 7 octobre 2014  |  nap afrique monde


© Autre presse par DR
Balance de la Justice universelle.


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Blessing Akpabli, 9 ans à l’école privée laïque Stella, a été battue à mort au cours d'une séance de délivrance spirituelle par Abalo Akossiwa, pasteure du centre de prière "Mont Horeb" à Kpové, village non loin de Notsè (90 kilomètres de Lomé, la capitale).


La pasteure qui est aussi la marâtre de la petite fille,l’accusait de sorcellerie et prétend au cours de la séance de délivrance l’exorciser par des flagellations jusqu’à la fracture du bras de la petite fille suivie de mort sur le lieu de délivrance.

Les habitants de cette localité très remontés ont déclaré que la petite Blessing était souvent violentée par sa marâtre. Pourtant, la mère de la petite fille était décédée il y a quelques mois.

Malgré son jeune âge, elle exécute tous les travaux ménagères et est souvent soumise aux caprices de sa marâtre pasteure. L’accusant de sorcellerie, la pasteure a profité de l’absence du papa de la petite pour faire appel à ses complices pour la séance de délivrance meurtrière.

La brigade de la gendarmerie de Notsè a interpellé plusieurs personnes, dont le sieur Amebe Kossi, âgé de 25 ans, assistant du pasteure qui a rouée de coups la petite fille au cours de cette séance atroce de délivrance.


« Il faut que l’affaire soit suivie de près par le tribunal de Lomé. Nous apprenons que les autorités judiciaires de Notsè tentent d’étouffer le crime et risquent de libérer les présumés coupables », a confié un oncle de la petite fille décédée.

« Il faut qu’elle réponde de ses actes sinon, c’est nous-mêmes, populations de Notsè qui allons faire justice ; même si elle est en prison, ses proches, ses complices vont payer… », a aussi délcaré le chef d’un quartier de la localité.

Dans un communiqué, l’ONG Wao-Afrique dénonce ce crime et demande « au gouvernement et à tous les acteurs de protection des droits de l’enfant de barrer la route à tout comportement qui porte atteinte à la vie de l’homme en général et celle de l’enfant en particulier »

Le communiqué exige une sanction pour les auteurs conformément à la loi, la fermeture du centre « Mont Horeb » où a eu lieu le crime et une « enquête parlementaire autour des centres de prière sur toute l’étendue du territoire afin de détecter les impostures et prendre des mesures idoines » contre de pareils agissements.


(NAP/2014)






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