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Une lettre ouverte au secteur du transport aérien et des passagers en Afrique : ET SI ON S’UNISSAIT
Publié le mercredi 8 octobre 2014  |  Le Télégramme du Togo


© Autre presse
Avion de la compagnie Asky


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Togo - Avec la grève prolongée que la compagnie Air France a connu ces derniers jours, plusieurs voix se sont élevées pour réclamer la création d’une compagnie aérienne Africaine forte, qui rendrait le continent Africain indépendant et ne permettrait plus qu’une compagnie occidentale prenne en otage les voyageurs africains, premiers à souffrir d’annulations de vols dans ces conditions. A la lecture de tout ceci, nous ne pouvons-nous empêcher d’être surpris que nulle part ASKY n’ait été mentionné.


Qu’il vous souvienne : dès les premières heures de sa création, avant même le début de ses opérations, ASKY n’a eu de cesse de militer pour la réunification des compagnies africaines, pour la formation d’une entité forte et de poids dont la puissance se ferait sentir à travers le continent et le monde, pour la réduction aussi des taxes et frais aéroportuaires qui plombent la tarification et rendent très difficile l’offre de prix attractifs et compétitifs aux passagers.
Pour preuve de nos affirmations, ces extraits de publications passées :

Jeune Afrique août 2011 / Président Koffi Gervais Djondo
« L’avenir de l’aérien sur le continent ne se trouve pas dans une multitude de compagnies. Regardez ce qui se passe ailleurs dans le monde. Les plus grandes fusionnent entre elles pour être encore plus concurrentielles. C’est ce que nous devons faire pour exister».

Les Afriques novembre 2011 / Président Koffi Gervais Djondo
« Mon vœu le plus cher, c’est que les compagnies aériennes africaines réfléchissent à l’avenir de l’aérien en Afrique en développant les projets de fusion des différentes compagnies, afin de se mettre ensemble pour vivre et survivre et parvenir à la maîtrise de notre espace aérien ; car aucun pays, à l’heure actuelle, ne peut seul tenir face à la crise et à la concurrence virulente des compagnies occidentales, qui font suffisamment de profit dans notre espace».

Jeune Afrique juillet 2014 / Président Koffi Gervais Djondo
«En Afrique de l'Ouest, j'estime qu'en dehors du Nigeria, dont la superficie et la taille de la population justifient d'avoir un transporteur aérien national, une seule compagnie suffit. C'est ce qui favorisera l'émergence d'un transporteur compétitif et fera baisser les prix des billets d'avion ».

Et ce ne sont là que quelques-unes des déclarations du président du Conseil d’Administration de ASKY, d’autres membres de la direction de la compagnie aérienne panafricaine en ont fait qui semblent être passées aux oubliettes.

Globalement, dans les pays de nos sous-régions (Afrique de l’Ouest et Afrique du Centre) que ASKY dessert, les taxes sur un billet d’avion émis peuvent aller de 20 à 50% et parfois plus. Par exemple, sur une destination comme Accra, il arrive souvent que les taxes soient supérieures au prix HT (Hors Taxe, ndlr) du billet lui-même.

La compagnie panafricaine ASKY appelle de toutes ses forces à un dialogue régional et panafricain qui verra émerger si ce n’est une, au moins un groupe de compagnies soudées, ayant des intérêts et objectifs communs, qui pourront aller ensemble et parler d’une même voix aux autorités afin de les inciter à réduire et harmoniser les taxes aéroportuaires. Tout cela est pour le bien de tous les passagers qui sont le souci premier de chaque compagnie.

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