Togo - Le Président de la Cour Constitutionnelle, Aboudou Assouma dans une interview cette semaine, disait que la page des réformes est fermée, ce depuis le 30 juin à la suite du rejet par l’Assemblée nationale du projet de loi des réformes constitutionnelles et institutionnelles.
Cette sortie a suscité un tôlé général au sein de la classe politique, particulièrement chez les opposants au régime de Faure Gnassingbé. Mais voilà.
Le président du groupe parlementaire de l’Union pour la République (Unir), Christophe Tchao vient de situer l’opinion sur la question comme pour exprimer la position de son parti.
"La question des réformes constitutionnelles et institutionnelles n’est pas une chose figée. On peut en discuter 1 ans, 5 ans ou 10 ans", a-t-il déclaré sur les antennes de la radio privée Victoire Fm.
Si Aboudou Assouma ferme les portes des réformes, l’ex-ministre, député et président du groupe de la majorité parlementaire, donne la chance aux discussions mais pas tout de suite.
En clair, Christophe Tchao semble dire que la question des réformes n’est pas pour l’instant, mais après les élections présidentielles de 2015 auxquelles le Togo se prépare activement.
Pour l’heure, ce qui préoccupe l’opposition, c’est la porte fermée sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles par Aboudou Assouma. Sur ce point, les partis politiques de l’opposition multiplient les déclarations