Togo - Ils ont donné au gouvernement un ultimatum qui a pris fin hier 7 octobre. La Fédération des syndicats des enseignants (Fesen) a de nouveau, à l’expiration de cet ultimatum, déposé un préavis de grève sur la table du gouvernement.
Mais il semble que ce préavis ne prendra pas effet immédiat, puisque quelques heures après, le syndicat a eu une séance de travail avec le Premier ministre, chef du gouvernement. Ce qui a permis aux parties prenantes d’arriver à un compromis.
"Nous avons demandé à nos partenaires de faire preuve d’un peu de patience. Les primes seront versées incessamment. C’est une question de jours", a déclaré Florent Maganawé, ministre des Enseignements primaire et secondaire, à la fin de la séance.
Du côté des syndicats, le ton a été également conciliant puisque, les représentants de la Fesen se disent rassurés par les propos du Premier Ministre.
"Nous osons faire confiance au gouvernement. Nous demandons aux camarades de se rendre aux points indiqués le moment venu pour rentrer en possession de leur prime. Nous levons, par conséquent, le mot d’ordre de grève, en espérant que le gouvernement tienne parole", a indiqué l'un des responsables de la Fesen.
Une semaine après la rentrée, les enseignants attendent toujours leur prime. Même la séance d’hier entre gouvernement et syndicats n’a pas défini clairement la date du versement de cette prime.
"On ose croire que cette fois-ci les enseignants ne seront pas baisés. Nous avons encore en mémoire ce passé récent où un dialogue de sourd s’est installé entre les parties", a fait remarquer un observateur.
Déjà, certains enseignants dans certains établissements scolaires publics se plaignent du manque de matériels didactiques. Ce qui rend difficile le travail en ce début d’année scolaire.